Belle ville que Ragusa surtout Ragusa Ibla la vieille ville. Toujours évidemment un maximum d’églises et de palais aux façades baroques (les églises aussi d’ailleurs) avec une promenade bien agréable ; on pourrait ajouter romantique.
Ensuite repos et plage au camping Scarabéo au bord de mer (pointe Braccetto). On récupère quelque peu ; pas grand chose à signaler si ce n’est ce p….. de Sirocco qui excite une nuée de mouches. Charmant mais bon c’est le voyage …
D’abord ce mercredi 15 Juin Piazza Armerina, ses vieux quartiers mais surtout la fantastique villa romaine del Casale. Un pur joyau à ne manquer sous aucun prétexte. Des céramiques incroyables sur plus de 4000 m2. Un témoignage incroyables des mœurs et d’usages de l’époque avec des scènes animalières faramineuses ( récit de la capture et de l”envoi d’animaux sauvages à Rome) et des histoires bien sur mythologiques (Ulysse et le cyclope, Pan contre Eros, Orphée et sa cithare, …). D’autres scènes qu’on est pas près d’oublier comme les jeunes filles en bikini, les travaux d’Hercule. Les plus belles mosaïques que j’ai jamais vues !
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L’après midi visite de Caltagirone capitale de la céramique sicilienne et inscrite aussi au patrimoine de l’Unesco. On aime pas du tout ce style, mais alors pas du tout (on vous laisse juge avec quelques photos) et la ville ne vaut pas pour nous son classement. Ne pas oublier de monter le gigantesque escalier la Scalineta sensé faire monter à dieu ou tout du moins à une église où on peut voir une belle crèche (autre spécialité de la ville).
Couchage encore difficile avec sur notre premier site une attaque en règle d’insectes volants non identifiés et une deuxième site pas mal dans un endroit paumé. Par contre il fait bien chaud, la faute au Sirocco venant des côtes africaines. Journée quelque peu fatigante là aussi.
Ce mardi 14 Juin direction le centre pour découvrir la Sicile authentique. Tout d’abord Caltanissetta bien encombrée. On essaie déjà de visiter le musée minéralogique géré et utilisé par un lycée technique. Quelque peu le bazar mais très sympa sauf que le prof qui avait la clé ne travaillait pas ce jour là (tous des bran…. les profs et j’en faisais bien parti !). Raté tout comme la visite du vieux Calatanissetta où je n’ai pas réussi à me garer. Pas grave direction Enna et son vieux centre authentique et bien calme à presque 1000 m d’altitude. Atmosphère paisible et vue magnifique sur la région avec au loin l’Etna. Toujours autant d’églises et de palais souvent à l’abandon.
Pour dormir ce ne fut ni trop calme, ni trop aisé, entre le camping à la ferme à Gerace fermé jusqu’à une date non définie (message sur la porte), les routes fermées non indiquées sur les cartes (comme une partie de la SS127) et les vielles pancartes de campings fermés maintenant (comme au lac de Pergusa avec son circuit automobile autour du lac). Enfin on s’est installé sur le début d’une route fermée. On peut dire une journée bien moyenne !
Coucher et lever de soleil sur l’Etna de notre campement
Un site à ne pas rater cette vallée des temples à Agrigente. Ce lundi 13 Juin, on a longé le rebord d’un plateau qui servait de fortification avec une vue splendide sur la mer parmi les amandiers, les pistachiers et les câpriers sauvages. De nombreux temples dont celui dorique de la concorde le mieux conservé et le temple de Zeus gigantesque (113 m sur 56 m), mais quelque peu à terre avec des atlantes géants de 8 m de haut.On remarque de nombreuses pierres creusées en forme de U pouvant être manœuvrées avec des cordes.
Agrigente, une ville grecque trop en avance sur son temps (on y pratiquait la démocratie avec peu de soldatesque) et qui fut facilement prise par les carthaginois en 400 avant JC (ce cher Hannibal). Le plus beau site qu’on ait vu jusqu’à présent !
Installation au camping vallée des temples à San Leone (bof !). Grosse lessive et avec le vent qu’il fait on attend que ça séche ! Bon on va essayer la plage malgré ce fort vent (Sirocco).
Oublier la plage elle est pas terrible et même quelque peu dégu…. On y aura plutôt voir le coucher de soleil sur les temples.
Ce dimanche 12 Juin un peu d’archéo pour démarrer avec le site de Selinunte, monumental site champêtre donnant sur la mer longtemps enfoui sous les éboulis. Fondée par les grecs vers 630 avant JC, elle prospéra rapidement comme le prouve ses temples monumentaux. Le temple dorique d’Héra le seul reconstruit est déjà impressionnant avec ses colonnes dorées et par terre de nombreux fûts pouvant atteindre 3,40 de diamètre et pesant au moins 100 tonnes qui constituaient un autre temple (la forme circulaire permettant un déplacement plus facile de la carrière située à quelques km et qui est restée tel quel; il fallait trois par bloc). Un peu de marche pour ensuite rejoindre l’acropole avec ses remparts de plus de 4 m d’épaisseur et son impressionnant système de défense.
Trop prospère elle fut dévastée par les carthaginois vers l’an 400 avant JC, suite à la demande de Segeste hantée par la peur de voir surgir ces grecs. Selinunte devint donc punique et périclita pour devenir oubliée. Un site à découvrir !
Ensuite un petit tour à Sciacca pour admirer les palais du centre ville notamment le surprenant palais Steripinto avec sa façade couverte de balèvres (petites dents en pierre) construite par le même architecte italien (nom ?) que le kremlin.
Couchage au campi Kameni pas très loin, typiquement italien (du mouvement et de la jeunesse surtout le dimanche).
Ce samedi 11 Juin un jour plus tranquille avec la visite du petit centre sympa et agréable, avec son vieux marché. On voulait fare un tour au musée archéologique pour voir la reconstitution d’un bateau coulé lors de la première guerre punique mais raté, c’est le musée qu’on reconstitue.
Puis visite des salines Ettore par la route du sel qui suit le littoral. Ils utilisaient des moulins à vent pour remonter l’eau dans les bassins plus haut que le niveau de la mer et pour broyer le sel. Un patchwork de couleurs incroyables à ne pas rater, avec en plus une route superbe (avec des petits ports et des marais salants) y menant. Bain à la saline San Teodora où on peut traverser le bras de mer à pied pour rejoindre l’île grande avec de l’eau jusqu’au genou sur plusieurs km. Une expérience inoubliable parait-il, mais pas pour moi qui n’aime pas trop ses grandes étendues d’eau !
On prévoit un petit resto ce soir à Marsala pour goûter le couscous de la mer et les cannelloni sicilien. On mange bien en Sicile !
Après un démarrage sur les chapeaux de roue pour aller changer nos pneus à Palerme (moins de circulation le matin de bonne heure)ce vendredi 10 Juin direction le village méridional d’Erice fondée par Eryx le fils de Venus et premier roi des Elymes. Une ville superbement conservée avec des habitations austères mais pas mal de touristes. Un plaisir de se promener dans ses ruelles sans trop de monde sans oublier de visiter les innombrables églises ni de contempler les points de vue sublimes sur la côte. Une particularité pour ce village perché à 750 m sur un piton rocheux, l’arrivée soudaine et fréquente des nuages amenant dans les ruelles une brume étonnante (même s’il fait 30 ou 40 degré en bas). Un délicieux pane cunzato farci de tomate,fromage et anchois, une spécialité sicilienne.
Puis descente vers Trapani grande ville de l’ouest et port important. Visite sympa du vieux Trapani avec ses palais, églises (encore mais là on a zappé) et maisons de pêcheurs. Une glace italienne pour garder le moral pour ensuite dénicher un camping à Marsale pas facile à trouver le camping lilybeo village pas encore fini, mais un accueil sympa et pas de touristes. Peut être des pâtes à la sardine ce soir une grande spécialité sicilienne. Il va falloir que je tape dans ma cassette pour acheter quelques bonnes bouteilles de Marsala pour boire avec la famille (encore une spécialité sicilienne).
De Segeste, une ville fondée par les Elymes (peuplade peu connue que certains considèrent comme émigrée de Troie), il ne reste qu’un temple dorique harmonieux d’influence grecque et très bien conservé en calcaire patiné, dans un endroit superbe, et un théâtre antique d’influence grecque aussi, de 4000 places très bien restauré, et avec une vue admirable sur la région. Un site historique magnifique qu’on aimé ce jeudi 9 Juin !
Puis retour au camping La playa à Isola delle Femmine et un essai de baignade sur la plage du coin pas très concluant (quelque peu sale et non avenante) avant d’affronter de nouveau demain la circulation de Palerme pour changer nos pneus qui, si on a bien compris, sont arrivés.
Une belle balade ou rando ce Mercredi 8 Juin sur l’itinéraire côtier (le plus intéressant) de la réserve de Zingaro près de Scopello. Une zone protégée et préservée tant bien que mal (on y prévoyait une route côtière) après pas mal de polémiques. Une promenade dans la Sicile authentique au milieu d’une végétation authentique : palmier nain (pour l’ombre pas terrible !), euphorbes, … Compter 5 heures pour l’aller retour avec la visite de nombreux petits musées sur le chemin sur les us et coutumes locales comme la pêche artisanale au thon ou à l’espadon (pêche impressionnante et pour le moins virile avec un système de filet et de nasse bien complexe). On ne compte pas bien sur les arrêts dans des petites criques de rêve pour la baignade (prenez votre maillot car vous ne serez pas seuls !). Peu d’ombre aussi.
Une bien belle journée en tout cas qui mérite une bonne sieste qu’on s’apprête à faire.
Un petit tour sur la côte Ouest avant de revenir à Palerme vendredi pour nos pneus (on espère) ce mardi 7 Juin. Pas trop d’intérêt avant la ville de Castelllamare del Gollfo authentique et assez sympa avec son port. Une belle plage à l’est de la ville où on a passé une paire d’heures avec ma première baignade (il était temps) et une eau à bonne température (quel pied !)
Par contre on a pas du tout aimé Scopello (village avant la réserve de Zingaro qu’on fera demain à pied) qu’on nous présentait comme un coin de paradis de la Sicile authentique (même pour le guide du routard). Hormis le charme du à la situation du village et des différentes floraisons, nous n’y avons vu (après avoir payé la parking extrêmement cher d’ailleurs) que succession de bars, de restos ou de location pour touristes “argentés” quelque peu imbus de leur personne. Et on ne compte pas les marchands du temple ! Peut être que nous sommes en dehors du coup mais ce n’est pas notre vision de l’authenticité ! Ici pas de risque de voir des spaghettis ou des pennes à la sauce sicilenne délicieuse (un mélange de pestou et de tomate) à 5 ou 6 € !
Couchage au camping Baia di Guidaloca très moyen et avec très peu de monde. Çà nous change de Palerme !