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Author: jacky rozo

Retrouvailles – Vers le golfe du Morbihan

Retrouvailles – Vers le golfe du Morbihan

Retrouvailles ce jour de mardi 29 Juin 2021 avec Dominique, une ancienne collègue de l’EBTP à Mur de Bretagne, un bourg bien connu pour son mur que grimpent allégrement (ou pas d’ailleurs) les coureurs du Tour de France. Du plaisir et des souvenirs aussi.
Puis direction le golfe et couchage au camping de Penn Mar à Baden. Petite promenade bien sûr sur le sentier des douaniers dans l’anse de Moustran face à l’île aux Moines et rencontre avec le superbe châtaignier de Mané Moustran, âgé de plus de 400 ans (contemporain d’Henri IV), classé arbre remarquable, de 8 m de circonférence et de 15 m de hauteur. Superbe et impressionnant !

Ah j’oubliais le plus important : du soleil le soir (de la pluie quand même toute la nuit et toute la matinée) !!!! Enfin on a pu manger dehors le soir (sous les pins). La vie est belle et demain je sors le short.

Pays bigoudin – de Penmarch à Pendruc

Pays bigoudin – de Penmarch à Pendruc

Pas de montée du phare d’Eckmuhle ce lundi 28Juin. Trop compliqué en cette période. dommage !
Tourisme le long de la côte et premier arrêt à Le Guilvinec un important port de pêche. une belle expo photo itinérante sur l’homme et la mer.

Pius Loctudy, son port, son église consacré au moine Tudy (un gallois débarqué au VI ou VII siécle), une des seules églises romanes de Bretagne (peut être la seule). Belle vue sur la belle île Tudy (qui n’en plus une d’ailleurs).

Puis pique nique à Pont Labbé, ancien havre maritime important. Une ville agréable et vivante.

Hommage aux femmes de marin

Un arbre quand même : le châtaignier de Kerséoch, âgé de plus de 1300 ans, mais difficilement visible (et photographiable) dans une propriété bien privée.

Du tourisme encore avec la visite de la ville close de Concarneau, un peu trop touristique à notre goût. Mais la vue des remparts vaut le coup.

Couchage au camping sympa Loc’h Ven à Pendruc. Et comme tous les soirs une petite balade sur le sentier côtier, le GR 34, pour admirer la mer. Du pur plaisir (mieux que le match de foot !)

De Douarnenez à Penmarch

De Douarnenez à Penmarch

Du tourisme au programme en suivant cette côte du Finistère sud entre Douarnenez et Penmarch. Premier arrêt à la pointe du Millier. Petite rando dans un site qu’on a vraiment apprécié (sans trop de monde).

Ensuite la pointe du Van plus connu et très spectaculaire avec une symphonie de couleurs. Vraiment pas mal !

Et bien sûr l’incontournable pointe du Raz. Moins emballé. Peut être est-ce trop connu ? Y a-t-il trop de touristes ? Ou tout simplement un embellissement des souvenirs de nos anciennes visites qui nous fait paraître presque fade les différentes vues ?

Visite de la ville d’Audierne et de son homard géant. Ville sympa où il a l’air de faire bon vivre.

Couchage au camping municipal de Penmarch. Un super bon plan ! Très sympa et peu cher (12 € la nuit en basse saison et 15 € en haute saison pour un camping car avec électricité). Plage de sable fin à 50 m. Que demandez de plus ! Si le soleil mais il apparaît de temps à autre. En plus on a des frites ce soir !
Demain on prévoit de monter au phare d’Eckmühl. 307 marches ça va être chaud !

De Paimpol à Douarnenez

De Paimpol à Douarnenez

Temps clément pour démarrer et direction le sillon de Talbert, ce banc de cailloux et de sable, formé au cours des siècles, par les courants mêlés du Trieux et du Jaudy (35 m de large) qui s’avance de 3 km dans la mer et que la mer ne recouvrait jamais, sauf qu’une brèche dans le sillon vient de s’ouvrir et qu’il est difficile et dangereux de la franchir à marée haute et surtout lors des grandes marées (se renseigner impérativement avant sur l’heure et le coefficient de marée).
Un univers magique avec évidemment sa légende : ce sillon fut créé par la fée Morgane, qui vivait isolé sur l’île de Talbert, pour permettre à l’élu de son cœur Arthur de la rejoindre.

Visite de Tréguier, ville d’art et d’histoire, et de la cathédrale avec le tombeau de Saint Yves, avocat des pauvres. De magnifiques maisons à pan de bois.

Puis retour aux arbres avec le magnifique chêne de Tronjoly, à Biulat-Pestiven plus que millénaire, avec un tronc qui se divise. A couper le souffle !

Ensuit ls deux chênes de Locmaria-Berrien, deux arbres creux plantés en 1589, suite au décès de Catherine de Médicis. L’un d’entre eux accueillait même une marchande de bonbons au début du XX siècle. (5,90 m pour l’un et 4,62 m de circonférence pour l’autre). Ils faillirent disparaitre lors du remembrement !

Couchage au camping Trezmalaouen à Plovenez au bord de la mer. Un camping Trigano quelque peu vieillot, mais qui permet d’aller facilement au bord de mer. Petit tour sur la plage obligé avec en plus il fait presque beau !
Mais une plage sympa pas loin.


La côte bretonne du cap Grouin à Paimpol

La côte bretonne du cap Grouin à Paimpol

Rien que du tourisme aujourd’hui le long de la côte quand le temps le permettait. Pas comme à Dinard où on s’est retrouvés complétement trempés. Quelques arrêts le long de la route :


Le Lupin (avant Saint Malo)

Saint Lunaire (un passage obligé) et la pointe du décollé

Le cap Frehel

Et pour finir Paimpol, sans la pluie, où nous dormons au camping municipal. Quelques crêpes quand même au resto avec du bon caramel pour se remonter le moral !

Vers la Bretagne

Vers la Bretagne

Soleil au RV ce matin. Un seul arbre au programme : le chêne de Cogles. Mais avant la b elle route de la baie du mont Saint Michel jusqu’à Avranches. oas facile de trouver ce chêne qui de loin ne paye pas de mine et qui se trouve au milieu d’un champ de maïs (éviter d’y aller en sandales et avant qu’il ne soit trop haut !) au Potelais sur la route du Ferré-Saint-James à Cogles. En s’approchant l’arbre prend ses véritables dimensions : 8,45 m d circonférence. Il est vraiment imposant ! Attention, l’arbre est en Bretagne et non en Normandie !

Puis direction Dol de bretagne, sa cathédrale Saint Samson, son  cathédraloscope tout proche sur la construction des cathédrales et bien sûr ses vieilles maisons bretonnes. On n’oublie pas bien sûr le kouign-amann comme goûter !

Saint Samson, l’un des sept fondateurs de la Bretagne et de l’évêché de Dol (En 848, Nominoë fait ériger Dol en archevêché), a traversé la Manche sur une auge de pierre au VI siècle (cf photo ci-dessus). Une légende celtique, mais aussi un catalyseur d’émotions pour les bretons.

Couchage au camping à la pointe du Grouin et balade pour admirer les différentes vues. Superbe !

Pourvu que le temps se maintienne !

Normandie – Journée des ifs

Normandie – Journée des ifs

L’if un arbre prodigieux, arbre de vie et de mort. Son nom vient du gaulois “Ivos”. Il était vénéré par les celtes qui le considérait comme protecteur des morts et symbole de l’éternité ; lors des fêtes les jeunes filles dansaient avec des branches d’if pour conjurer le sort . Il ne représentait pas la fin mais le passage dans l’au delà et donc le renouveau ; il garantissaient ainsi la survie de l’âme. Beaucoup ont été plantés dans les cimetières (même sur les tombes) de l’Ouest normand ou plus. Un rituel bien antique !

  1. L’if du cimetière d’Estry, âgé de 1600 ou 1700 ans pourrait être un des plus vieux arbres de France. Trente adultes peuvent entrer à l’intérieur de son tronc (à vérifier). La circulation de la sève se fait par l’aubier.

2. Les ifs amoureux de la Lande-Party. Quelle fidélité ! Voilà plus de 1000 ans que que ses ifs poussent côte à côte. L’un femelle (le plus imposant avec ses 11 m de circonférence !) et l’autre mâle plus discret avec son feuillage plus sombre.

3. l’If millénaire de Saint Ursin. Il semble retrouver une seconde jeunesse. Les pèlerins qui venaient invoquer saint Ursin (un saint guérisseur) faisaient entrer les enfants dans la cavité de l’arbre, espérant les protéger contre la maladie. L’if une fierté des villageois.

Tout çà sous la pluie ! Mais en se dirigeant vers la mer et Saint Pair sur mer le ciel devînt par miracle quelque peu bleu et, nous pûmes faire une longue promenade sur la plage au soleil (un peu timide quand même). Le pied !
Couchage au camping à l’étoile des mers à Saint Pair. Pas terrible mais on est face à la mer.

Normandie – Pays d’Auge

Normandie – Pays d’Auge

De la pluie pour démarrer avec du vent et du froid ! Bon, on a pas le choix, il faut faire avec !
Déjà une halte au village d’Epaignes en pays d’Auge pour saluer des amis. Un beau petit village bien français avec pourtant une drôle de déco dans l’église !

Ensuite direction le parc du château de Kinnor à Fervaques pour admirer deux arbres magnifiques :
le platane d’Orient, le plus vieux platane de France avec ses 14 m de circonférence et ses renflements à la base (les broussins) inexpliqués, dans la cour d’honneur. Un ancien plus bel arbre de France. Impressionnant !

L’hêtre pourpre dans la cour d’honneur, appelé le “Chateaubriand”, planté en 1768. Ce dernier venait souvent dans ce château pour y rencontrer la dame de ses pensées : la belle Delphine de Custine “La Reine des Roses”

La visite du parc, avec de belles vue sur le manoir et ses dépendances, vaut vraiment le coup ; elle est payante (8 € pour un groupe), mais vous bénéficiez des commentaires éclairés du propriétaire (fascicule en sus). Un bon plan !

On pensait dormir au bord de la mer, mais vu le temps (vent violent) on s’est replié sur la belle ville de Bayeux qu’on a pu visiter (cathédrale superbe) avant de déguster des moules à la normande avec des frites et un petit vin blanc.
A noter un magnifique platane place de la liberté, à côté de cathédrale.

Made in Normandie

Made in Normandie

Sale temps pour démarrer : pluie et brouillard. On se fait quand même la cote d’Albatre jusqu’à saint Valéry avec deux arrêts au phare d’Ailly pour la vue (mais avec le brouillard !) et à saint marguerite pour les plages. Vu le temps (c’est peut être habituel !) pas d’arrêt à saint Valéry.

Ensuite on pique vers l’intérieur dans la région du pays de Caux pour voir le chêne-chapelle d’Allouville-Bellefosse. Un arbre vieux de plus de 1200 ans devenu chapelle en 1696, puis monument historique. Il échappa à la destruction à la révolution grâce à son maître d’école qui le baptisa “Temple de la raison”. Une circonférence importante de plus de 15m pour ce vénérable. Allouville est aussi un beau village bien entretenu (voir les toilettes !).

Beaucoup de propriétés dans ce pays cauchois ont conservé la structure traditionnelle dans laquelle la ferme et ses dépendances occupent un espace rectangulaire le “Clos masure” et cette parcelle est souvent délimitée par un talus surmonté de hêtres avec des racines bien utiles pour la régulation de l’eau et du vent.

Puis les ifs de la Haye de Routot, de véritables monuments végétaux vieux de plus de 1500 ans, de circonférence 14 m pour l’un et 16 m pour l’autre (classés dans les plus gros de France). L’un est dédié à Sainte Anne sous la forme d’un chapelle et l’autre à notre dame de Lourdes sous la forme d’un oratoire. Au moyen-âge on plantait souvent des ifs dans les cimetières, car de part leur feuillage vert persistant, ils représentaient l’immortalité et étaient sensés faire la transition entre le monde terrestre et le l’univers spirituel. Ici pas besoin ils étaient là avant !

Chaque année en Juillet des milliers de personnes (un peu moins maintenant) se rassemblaient pour les feux de la Saint Clair.

Par contre pour des problèmes d’intendance on a raté le chêne-chapelle du Ronce à Caumont

Couchage au petit camping sympa Risle Seine Les étangs à Toutainville sous un gros orage avec avis de tempête ! On espère vraiment un meilleur temps demain !

Vers la Normandie

Vers la Normandie

Tout d’abord Lucheux ancienne ville médiévale de Picardie, unique commune picarde à conserver encore les trois édifices symboles de la société médiévale française le château-fort, le beffroi et l’église. avec en plus un tilleul ou plutôt deux (encore que !) aux épousailles, vieux de 300 ans et centres d’une coutume ancienne : “le jour du mariage il est un vieil usage, il faut pour être bien marié, sous l’arbre être tous deux passés ; qui le premier passera, toujours le maître restera”. On a essayé, c’est ni facile ni concluant !

Ensuite les arbres à loques de Sénarpont. une tradition qui se poursuit encore aujourd’hui. Ces loques sont accrochés pour conjurer le sort et guérir de toutes les maladies, surtout celles de peau d’ailleurs !

Puis direction la mer et d’abord Mers les Bains et son magnifique quartier balnéaire préservé de style art déco.

Et enfin Le Tréport et son camping plus populaire que Mers sur Mer avec sa plage (belle mise en scène) et ses falaises sans oublier notre première terrasse (et bière) au soleil