Le Fourgon Jaune

Le matin visite du monastère de Rojen près de Melnik. De superbes fresques dans l’église dessinées avec des traits fins et sublimes  (ce qu’on a vu de mieux pour l’instant). Dommage, on ne pouvait pas prendre de photos. Une ambiance spéciale dans ce monastère (avec un réfectoire d’origine) et tout çà dans un environnement surprenant et étrange de pyramides de sable (balade à pied possible de Melnik pour y accéder).

L’après midi plein les yeux avec le monastère de Rila plus récent. Une cour splendide, des bâtiments magnifiques (escalier à ne pas rater) et toujours des belles fresques devant (narthex) et dans l’église. Superbe !

Couchage au camping Zodiac après le monastère pas trop mal, mais nuit un peu fraîche et temps maussade.

Une route “tristounette” jusque la frontière et un changement d’ambiance notoire. Pas de contrôle à la douane bulgare, juste une vignette à acheter. Ensuite le bordel sur une route défoncée (comme en Albanie) avec déviation imprévisible pour Sofia et des camions partout. Pas facile, surtout avec des indications en cyrillique !

Arrivée (ouf) dans la ville musée de Melnik et ses magnifiques maisons ottomanes, notamment la superbe maison Kordopoulova et sa cave unique taillée dans la roche (ils produisent à Melnik un vin excellent) et tout cela au milieu de drôles de pyramides rocheuses (plutôt sableuses d’ailleurs). Splendide, sauf le temps où la pluie se met à tomber dru. Dommage ! Il fait toujours mauvais lorsqu’on se trouve dans les reliefs et c’est rageant.

Couchage dans la belle pension Ouzounova, ancienne prison turque avec une belle cour intérieure.

On quitte la Grèce et la mer avec une certaine nostalgie. On a aimé ce pays et les gens, qui en dehors des grosses zones touristiques, sont vraiment accueillants et souriants. On espère sincèrement qu’ils vont s’en sortir avec l’Europe.

 

 

 

 

Une route qui suit la mer avec plein d’endroits sympathiques où se poser jusqu’à Kavala, ville vivante et assez sympathique. Il ne reste pas grand chose dans la ville de l’occupation ottomane ( 500 ans quand même jusqu’en 1912) si ce n’est un aqueduc et les restants d’un quartier en dessous du château. Couchage au camping de Kavala cher et mal tenu (une belle plage quand même)

En tout cas depuis qu’on est dans le nord de la Grèce la température est beaucoup plus clémente et il fait très doux.

Par contre, on commence bien à sentir les effets de la crise dans cette ville. Les banques sont fermées et les queues sont importantes aux guichets automatiques pour retirer leur argent (ça donne une drôle d’impression) ; nous n’avons pas osé les questionner mais ils font la queue sans panique et en discutant beaucoup. Autrement les grecs sont réservés pour donner leur avis disons “réel” ; par contre ils n’ont tous (du moins ceux avec qui on a discuté) aucune confiance dans les politiques (tiens donc !) qui ne les soutient pas (la classe ouvrière mais aussi la classe moyenne); A leur yeux ils sont les seuls responsables.

Une ambiance un peu bizarre, dans la mesure où tous les cafés sont pleins comme si rien ne se passait !

Une excursion à ne pas manquer pour se rendre compte de l’importance de ce site mais aussi de la beauté de cette presqu’île et bien sur de tous ses monastères. Pas une obligation de prendre une journée de bateau “type croisière”, avec des arrêts obligés pour baignade et … mais des simples bateaux d’Ouranopolis (vous aurez de toute façon du monde mais moins à 14h30). Quand même pas mal d’interrogations sur cette vie (il y a là plusieurs milliers de moines retranchés) et son apport au monde et à la société.

Après on file vers le Nord et un couchage sympa à Stavros sur la plage chez le dénomme Beles. On a quand même pas mal galéré avant de trouver !

Une belle découverte cette presqu’île de Sithonie. Une route superbe (encore !) surplombant des plages et des criques aux eaux translucides (impossible de résister à une baignade dans cette eau chaude et d’un bleu !). Des petits ports à découvrir, de temps à autre, comme Porto Koufo port naturel. Une route à ne pas rater : celle qui part après Porto Carras (ville à éviter à tout prix) vers le camping Stravos (merci le guide du routard !) avec de superbes coins de baignade.

Sur la côte Est toujours de beaux points de vue avec en toile de fond le Mont Athos qu’on va va longer demain en bateau pour admirer (de loin) les nombreux monastères de cette presqu’île. On ne pourra y accoster et surtout pas les femmes (toute femelle y est interdite sauf les poules pour les œufs qui interviennent dans la confection des peintures !).

 

Une route sans grand intérêt jusqu’à Thessalonique, porte des Balkans, ville vivante, animée et très plaisante à visiter (pas du tout une ville musée comme on l’imaginait).  Le marché Modiano, déjà un bazar oriental, est super à faire surtout le samedi. Le grand jeu de la promenade dans cette ville est la recherche des vielles églises et anciens immeubles coincés entre les constructions récentes. De belles églises byzantines à découvrir (avec quelquefois des surprises au niveau des horaires). En tout cas une belle ville.

Couchage au bord de la mer à Yerakini (ou Gerakini) dans un camping où la clientèle est uniquement grecque ou slave (bulgare, roumaine, serbe ou tchèque).

Visite le matin du site archéo de Dion, le pays de Zeus, incontournable pour les macédoniens (Alexandre est parti de Dion pour ses conquêtes et son père Philippe 2 y est décédé ce me semble). Un site impressionnant assez peu connu et c’est bien dommage. On peut y cheminer dans une ville antique helléniste et romaine avec une présente d’eau bien rafraîchissante. Une belle idée de promenade ou d’excursion, surtout que le musée est aussi pas mal : belles mosaïques (tête de méduse), le premier instrument de musique datant du 1er siècle avant JC l’hydraulis ancêtre de l’orgue, des reconstitutions des murs et planchers romains, …. Vraiment bien.

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Petite rando ensuite sur les contreforts du Mont Olympe à Olympus, au dessus de Dion, assez moyenne car peu de points de vue, mais quelques accès au torrent pour se baigner dans une eau bien fraîche ! Différent, bien sur, du Mont Olympe de Charleville (qu’on aimera toujours) plus impressionnant et aussi plus dur à gravir (2930 m). De belles rando possibles mais difficiles à partir de Litohoro.

Un au revoir aux Météores le matin par la visite du monastère Agios Nikolaos Anapafsas. A nos yeux le moins intéressant malgré les magnifiques boiseries de l’église. Les fresques ont été trop bien refaites ; ça brille de partout. Il est bien difficile de surfer entre les groupes qui accaparent le terrain. C’est vraiment pénible et ils sont là bien avant l’ouverture à 9h00.

Ensuite une belle petite route de montagne passant derrière le Mont Olympe pour rejoindre Lithoro en dessous du Mont. Couchage dans un camping, à Lithoro Plaka au bord de la mer, presque entièrement grec. Une nouvelle expérience ! De toute façon en tant que carolomacériens (natifs de Charleville-Mézières) on ne pouvait rater le Mont Olympe (un haut lieu de nos virées et promenades à Charleville). On verra demain quel est le plus beau (ici ou Charleville) !

Un moment unique avec des paysages fabuleux et des monastères sublimes sur les sommets. Visite de 3 monastères : le grand monastère,  Varlam et notre petit préféré Agios Nikolaos. Tous avec des fresques sublimes notamment sur le jugement dernier et un magnifique bestiaire à Nikolaos. Inoubliable !

Ce soir on y retourne pour admirer le coucher de soleil.

 

 

 

Un dernier petit tour dans le Pélion pour visiter le beau village de Makrinitsa au dessus de Volos. Un vrai oasis de fraîcheur avec ses fontaines et ses vielles ruelles bien ombragées. Un vrai plaisir. On va regretter la fraîcheur et la beauté du Pélion.

Ensuite une route sans interêt à travers la plaine jusqu’aux Météores. Fantastiques les vue et l’arrivée à Kastraki au camping Vrachos vraiment pas mal. Puis un petit tour à pied pour prendre la température et prendre la mesure du site. Sublime !