Bonne nouvelle ce matin du 16 mai, un ciel tout bleu ! Toujours la route 122 et un premier arrêt à Arranda do Duero, dans la Communauté autonome de Castille-et-León, principale destination de la route des vins de Ribera de Duero. Ses vins sont excellents et ses caves souterraines sont l’une des principales attractions de la ville. Elles datent du XIIIème au XVIIIème siècle et s’étendent sur environ 7 kilomètres sous la municipalité Une petite ville assez sympathique mais pas grand chose à voir car tout est fermé. Ici encore pas de risque de surtourisme.
Eglise Santa Maria dont la façade sud est conçue comme un retable grandiose, qui comprend des scènes en relief de l’Adoration des Mages
Musée
Puis toujours sur la 122 Soria, une ville animée à l’architecture mêlant l’ancien et le récent. Une assez bonne réussite et une ville plaisante, avec notamment son parc Cervantès au centre de la ville.
Plaza del toros
la préfecture avec les statues des figures marquantes de l’Aragon et de l’Espagne(Le Cid, …)
Et le beau Parc Cervantès
Couchage au petit camping de Vera de Moncayo près du parc naturel de la Serra de Montayo
Départ ce 14 mai sous un temps quelque peu plus clément malgré une nuit encire une fois bien fraîche. Visite de Guarda, ville la plus haute du Portugal (1000 m), austère, granitique et bien froide. Pas un souvenir impérissable ! Un tour dans la vieille ville et dans la cathédrale en partie fortifiée. A noter dans la cathédrale ces colonnes torsadées typique de l’art manuélin. Le style manuélin se caractérise par un décor exubérant, très éclectique, qui trouve son origine première dans le vocabulaire ornemental gothique importé depuis la France se mêlant aux motifs originaux des artistes portugais sur les édifices religieux et monuments de l’époque ; il a connu son apogée sous le règne du roi Manuel Ier du Portugal à la fin du XVe siècle. Ici on est loin du surtourisme !
Cathédrale
Retable en pierre d’Anca de Jean de Rouen
Portail renaissance
Praça de Camoes (place de la cathédrale)
Puis la belle route 221 avec une portion magnifique lorsqu’elle descend vers le Douro (Duero côté espagnol) à Barca de Alva.
Enfin arrivée au camping de Miranda do Douro et visite de la cité médiévale. Belles maison chaulées avec entourage des baies en granit . On y parle encore le Mirandes mélange de portugais et d’espagnol.
Demain on quitte le Portugal pour l’Espagne avec on l’espère un temps un peu plus chaud !
Après une nuit bien fraîche un peu de soleil pour réchauffer l’atmosphère. deux visites prévues ce matin du 12 Mai dans cette Serra de 25 km de long à la frontière espagnole avec une altitude oscillant entre 400 et 800 m. Quelques beau plateaux arides et quelques randonnées possibles. Le plus beau village est sans aucun doute Marvao perché à 800 m d’altitude. Un merveilleux dédale de ruelles blanches où déambuler et surtout un château dans un état de conservation étonnant (citerne stupéfiante) avec des vues somptueuses à partir de son chemin de ronde. Un château qu’on ne distingue pas de loin tellement il fait corps avec le rocher.
Citerne
Puis Castelo de Vide, petite cité de caractère qui a gardé tout son charme. Agréable de flâner dans les ruelles fleuries du quartier juif.
Puis retour au camping avec un léger problème (document à notre place). Dans ce camping on ne doit pas utiliser son véhicule pour se déplacer. Quand on est installé on ne bouge pas le dit véhicule ; il faut des vélos, motos (quelle différence avec les voitures au niveau de la pollution ?) ou encore prendre leur taxi ! Evidemment on trouvait cela tellement idiot qu’on a ignoré ce règlement ! Ce soir on va manger dans leur resto, on verra l’ambiance ! Quelques photos quand même de l’environnement du dit camping.
Demain c’est le chemin du retour avec plus de km et moins de tourisme car il est temps !
Du temps toujours incertain pour quitter les rives de ce réservoir immense. Une réserve d’eau qui a changé les habitudes et le paysages de la région. Les grands propriétaires de ces latifundia se sont mis à la culture intensive avec d’immenses plantations d’oliviers, d’amandiers et autres. le Portugal a multiplier par douze sa production d’huile d’olive (selon un fils d’agriculteur) au détriment de la qualité. Premier arrêt Monsarraz au sommet d’un piton rocheux. Un petit bijou avec des vues superbes sur la campagne environnante et le lac artificiel d’Alqueva. Comme tous les villages proches de la frontière espagnole Monsarraz fut une citadelle fortifiée pour les défendre non seulement des invasions musulmanes mais surtout des voleurs des chevaux lusitaniens réputés pour leur comportement lors des guerres (cf le guide du routard).
Les rives du lac artificiel d’Alqueva près de notre campement
L’église certainement une ancienne mosquée
Des maisons toutes postérieures au terrible tremblement de terre de 1755
Puis direction Vila Viçosa et cette fois à travers les vignes mais aussi les carrières de marbre.
Vila visçosa une ville chargée d’histoire, ancienne résidence des ducs de Bragance dont le 8ème Jean IV après sa victoire contre les espagnols devint roi du Portugal en 1640. Elle a gardé un air de noblesse : de belles rues bien propres convergeant vers la belle place de la république un palais ducal superbe et bien sûr entièrement en marbre.
Enfin installation au camping de beira sympa et original.
Demain on reste dans le coin pour visiter les villages perchés.
Après le petit-déjeuner chez l’habitant, route pour Bac Ha(100 km) avec un arrêt à la frontière sino-vietnamienne à Lao Cai.
Lao Cai
Originaire de la langue de l’ethnie Tay, «Pạc ha» signifie «cent bottes de chaume ». A l’époque coloniale, Pac ha se prononce «Pakha» par les Français et puis «Bac Ha» par les Viet jusqu’à maintenant. «Plateau blanc» des régions nord-ouest, Bac Ha doit son surnom aux immenses vallées de fleurs de pruniers qui se déploient magnifiquement au printemps. Rappelons qu’avant les années quatre-vingt, les terres montagneuses du nord comme Lang Son, Lao Cai, Yen Bai et Lai Chau étaient royaume des pavots. C’est à partir de 1993 que les pruniers viennent les remplacer pour imposer les prairies et jardins de ses jolies fleurs.
La région de Bac s’est ouverte au tourisme depuis peu. C’est grâce à son grand marché ethnique dominical, très bariolé et animé, et certains villages montagneux environnants que Bac Ha est enfin sortie de l’ombre et commence à faire concurrence à sa voisine Sapa. Les villages ethniques près de la bourgade de Bac Ha et leurs vallées luxuriantes offrent des panoramas et une expérience fabuleuse, que l’on a l’occasion de découvrir en partant en randonnée ou en trek.
Aux environs de Bac Ha, vallées verdoyantes et charmants villages traditionnels ne font plus qu’un. Près de Bac Ha, on adopte un rythme de vie ancestral, paisible et authentique. Dans la région de Bac Ha, vous avez la chance de découvrir des sentiers à flanc de montagnes, parsemés de splendides rizières en terrasse et de jolies plantations de pruniers. Là-bas, les sentiers vous conduisent à des hameaux, où habitent diverses ethnies, au milieu d’une nature verdoyante, un havre de paix encore préservé des foules de touristes.
À l’arrivée à Bac Ha, visite du marché de buffles. (Le jour du marché de buffles change souvent).
Marché aux buffles – Bac Ha
Possibilité de prendre un téléphérique pour la visite du sommet Fanxipan de 3143 m. Déjeuner au restaurant local en ville puis aller à la maison d’hôtes dans l’après–midi. Installation dans notre chambre familiale et puis belle promenade dans le village de Thai Giang Pho.
Thai Giang Pho
Dîner en musique traditionnelle des Tays et Nuit chez une famille Tay à Bac Ha. Les Tày aussi appelés Thaï tho, T’o, Tai Tho, Ngan, Phen, Thu Lao, or Pa Di, sont une des minorités officiellement reconnues au Vietnam. Les Tày vivent principalement dans le nord du pays. Ils sont des locuteurs de langue tai-kadai. Il y a à peu près 1,5 million de Tày au Viêtnam, où ils constituent le deuxième groupe ethnique le plus important après les Viêt (ou Kinh)Viêt. La majorité d’entre eux pratique le culte des ancêtres et des esprits. Un autel des ancêtres est placé au centre de la maison ; les invités et les femmes enceintes ne sont pas autorisés à s’asseoir sur le lit placé dans l’autel.
Direction la Méditerranée et la petite station de Saint Marie la Mer pour notre première étape (camping municipal correct et pas trop cher). Un immanquable ! Belle balade le long du rivage, du farniente bien sûr, mais pas de bain : la Méditerranée n’était guère plus chaude que la mer en Bretagne et en plus il y avait des vagues. Mai quel plaisir de renouer avec la vie en plein air (surtout quand il fait bon) ; on retrouve vite ses marques.
Départ sous un soleil radieux de Fjallbacka (encore quelques photos de notre coup de cœur) et la chaleur ! Direction la Norvège et Oslo par les petites routes pour éviter les péages autoroutiers norvégiens. Un vrai jeu de piste qu’on continuera à Oslo pour trouver le camping et éviter les péages (entrée de la ville payante et pas donnée). Avant la frontière on aura fait comme le suédois moyen : on fait des courses et le plein de la voiture. La vie est bien chère en Norvège : on couche au camping Bastad pour 50 € par nuit (avec douches et machine et laver quand même). On a jamais payé aussi cher un camping ! Tiendrons-nous plus d’un mois ?
Par contre la vie en Suède est beaucoup plus abordable, si on fait attention au couchage et, à ne pas manger au resto le soir (les prix à midi sont très corrects ; on peut peut manger pour 10 €). Les denrées en magasin sont à peu près au même prix qu’en France.
Petite promenade le soir sur les rives du lac en dessous du camping Bastad. On prendra le bus demain pour visiter Oslo (26 € pour deux quand même)
En ce quatrième jour de Juillet, visite d’une ville qu’on apprécie vraiment Sète. Juste un peu touristique mais pas trop ; il existe une vraie vie locale. On aime s’y promener, y faire les boutiques et aussi y manger (on mange très bien à Sète : nombreuses spécialités). Et toujours notre petit tour au beau cimetière marin qu’on aime bien.
L’après-midi, un petit tour à Frontignan village (bourg plutôt) typique du Sud, puis promenade au lieu-dit “les Aresquiers” au bout de la route. De belles vues d’Ingril et de Vic, et sur le canal du Rhône à Sète. Belles balades en vélo possibles.
Demain on rentre à Saint Martial car tout à une fin. Un peu de tristesse comme d’habitude à la fin d’un périple mais pas trop car on pense déjà à l’année prochaine vers le Nord. Comment on ne sait pas encore ? Bateau, camping car, un peu des deux, ….
En tout cas ce fut un beau périple avec ses joies et ses petites déceptions. Mais les satisfactions l’emportent largement : les paysages marocains (notamment l’Atlas) et leur beauté, la découverte d’une autre culture et d’une autre religion, les villes marocaines et leurs médinas (Chefchaouen la ville bleue, Tetouan, Fès, Essaouira, …), la découverte du désert, l’Andalousie avec ses villages blancs et ses somptueuses villes Grenade, Cordoue (mon coup de coeur), Vejer de la Frontera et toutes ses belles villes espagnoles (Salamanque, Tolède, Valence,…), les randos dans les sierras, et j’en passe.
Çà fait quand même pas mal de beaux moments dont certains inoubliables !
Ce lundi 3 Juillet direction Frontignan, notre dernière étape avant de revenir dans nos Cévennes, à Saint Martial. Couchage au camping La lagune à Frontignan assez moyen, mais pourtant complet peu après notre arrivée. Les vacanciers sont bien là, peut être un peu trop. Il est temps de rentrer !
Un peu de plage pas extraordinaire (eau à 16 degrés !), puis un petit tour au port assez quelconque. Un emploi du temps typique de vacancier estival.
Demain un tour à Sète, ville qu’on aime bien et un petit bonjour à Georges. On a quand même acheté une bouteille de muscat de Frontignan même si je le trouve un peu trop sucré. C’est Hercule qui donna la forme particulière à cette bouteille en la tordant pour recueillir les dernières gouttes, tellement il trouvait çà bon !
Quelques photos de notre campement pour vous faire plaisir. Vous le vouliez tellement !