Balade au bord de la mer dans une douce chaleur et sans pluie jusqu’au parc naturel des salines de Secoveljske à la frontière croate puis repos et détente au camping (un peu de flemme et besoin de récupérer). Demain on file vers la côte croate.
Ah j’oubliais la grosse lessive du matin (il était temps) et les problèmes de séchage !
Matin frais et lever un peu difficile avec toilette sommaire. Direction la mer et la chaleur (on espère !).
Visite en route de l’église d’Hrastovlje. Des fresques fantastiques du XV et XVII (repeintes au XVIII). Une revisite de la création du monde mais surtout de la mort avec une danse macabre extraordinaire. A ne rater sous aucun prétexte (il y a même des commentaires en français).
Première ville slovène de la cote Koper qui en son temps rivalisa avec Venise et une belle vielle ville comme une réplique de l’architecture vénitienne. Plus de douceur mais aussi plus de monde (1 er Mai oblige).
Couchage au camping de Portoroz (bof !!) sur le bord de la mer avec là déjà du monde. Il fait doux mais il pleut (on ne peut pas tout avoir !)
Après une nuit bien froide (7 à 8°) visite de Ljubljana la capitale. Une bonne surprise ! On a aimé déambuler dans les rues tranquilles, admirer les façades baroques, les ponts, le quartier Krakovo ; par contre on n’ a pas aimé du tout la rénovation du château qui détériore l’intérieur du site. Une ville à dimension humaine qui nous a plus !
Direction Idrija ensuite mais arrivé là bas difficile de trouver un couchage. On a rebroussé chemin et dormi à la fraîche dans les bois.
Une belle balade dans une vallée glaciaire au pied du Triglav avec une cascade grandiose en chemin (52m). Une belle rando dans un environnement inconnu (sans les ours).
La vue du camping sur le Triglav (emblême de la Slovénie) pour démarrer et une multitude de séchoirs à foin dans tous les champs
Ensuite visite de Bled, normalement un des Must du tourisme slovène. Pas vraiment convaincus les Rozo. Trop carte postale et cliché. Un mélange du tourisme des années 1960 et de la vision suissesse de l’harmonie : une île baroque au milieu d’un lac, un château sur un pic rocheux, des cygnes, …
Direction ensuite le lac de Bohinj et les chutes de Savica. Beaucoup plus intéressant pour comprendre ce pays et l’âme de leurs habitants.
Enfin le magnifique vieux quartier de Radovljica et ses maisons du XVI et XVII avec leur encorbellement. Un vrai plaisir, pas comme le temps toujours frais et pluvieux. On a ressorti les sacs de couchage en plus de la couette !
De moins en moins de monde et de centres commerciaux, avec des paysages qui changent : des bois, des montagnes plus ou moins rondes (Dolomites), mais malheureusement du brouillard à droite, du brouillard à gauche, de la pluie et un peu de fraîcheur.
Enfin voilà la Slovénie. De belles montagnes culminant à 2800 m, des villages de station de ski réputés, peu de monde (on est les seuls au camping à Mojstrana), des indications en slovène évidemment “très compréhensibles” bien sûr et du vert, du vert , du vert. Climat propice pour mettre à jour le blog. On espère que demain il fera meilleur.
Toujours la plaine du Pô et ses immenses fermes mais une nouveauté : les centres commerciaux et les zones industriels entre les champs.
Visite de la belle ville de Mantoue classée au patrimoine de l’UNESCO (jumelée avec la non moins belle ville de Charleville-Mézières) et son palais ducal édifié par la famille Gonzague.
Continuation de la route avec des centres commerciaux à l’infini et pour ne pas être dépayser les enseignes de Carrefour, Décathlon, Leroy Merlin, … Çà nous remonte le moral ! On n’oublie pas en plus la circulation !
Enfin on s’essaie pour la première fois à Pordelone à une aire camping car au bord de la route. C’est le pied ! Autre première la mise en service de nos toilettes portables pour la première fois ; on a rangé l’antique pelle ! Une nuit d’enfer comme la circulation.
Un peu de Riviéra di levante après Gênes avant de traverser la Ligurie et de passer les différents paso (jusqu’à 1500 m) de l’Apennin et de rejoindre la plaine padane.
Toute la côte est magnifique, notamment les maisons colorées avec la palette de tous les ocres. Des villas plus étonnantes les unes que les autres avec leur tour et des trompe l’œil en façade. Les villes de cette côte sont traversées par plusieurs ponts (autoroute, via Aurélia, train) ; A partir de 18h00, elles s’animent avec le rassemblement des habitants sur la place du village.
On a quitté alors la via Aurélia, ses embouteillages, ses scooters, son impossibilité de se garer et le soleil pour trouver la montagne et des paysages splendides différents de nos paysages de montagne. Mais on a aussi remis les chaussettes et la doudoune (pour Catherine).
L’arrivée dans la plaine se fait sous la pluie. On a quand même le temps de visiter la ville du violon Crémone et sa magnifique cathédrale. Ensuite la plaine du Pô et ses immenses fermes. Pas facile de trouver un endroit où dormir ! Un vieux parking de centre commercial fera l’affaire !
Une visite de Savone et de son vieux fort puis on prend une route qui devient plus spectaculaire avec les paysages typiques de la Riviera di Ponente. Un peu plus de tranquillité sauf pour la traversée de Gênes, plus que délicate (comme trouver une place de parking d’ailleur)s ! Et enfin un arrêt final dans un vieux village de pêcheurs pittoresque Bogliasco avec ses trois ponts.
Quelques photos de Savona
Après avoir visité Menton et la vielle ville direction l’Italie et la mythique Via Aurélia avec les beaux points de vue de la Riviera italienne mais aussi ses encombrements, son trafic incessant, ses klaxons, ses ……
