Le Fourgon Jaune

Un circuit splendide ce matin démarrant par le beau village typique de Milles (qu’on peut aussi atteindre par un beau petit train démarrant d’Ano Léchonia à 10h00 et qui met 1h30 avec arrêt pour grimper les weekend seulement hors saison). Des maisons magnifiques, une place superbe et l’église des Taxiarques avec des fresques à ne pas rater ; nos préférées : parmi les notables un singe avec de beaux atours (cette fois l’habit fait le moine) et des représentations des affres de l’enfer plus que surprenantes. Le tout un peu trop bien restauré peut être.

Ensuite les villages de Vyzitsa et surtout Pinakatés aussi beaux mais plus authentiques. Ces maisons du Pélion nous rappellent, avec leur dernier niveau en encorbellement en bois le plus souvent teint en blanc, les maisons ottomanes de Bérat et Gjirokaster en Albanie. La même utilisation de solives ou pièces de bois en châtaigner, dans le sens longitudinal mais aussi transversal dans les structures porteuses, pour pouvoir absorber les vibrations sismiques. Un vrai enchantement ces villages avec cette eau fraîche présente partout et surtout avec leurs places de platanes gigantesques (où il fait bon s’arrêter boire un coup).

 

Visite du petit port d’Alfissios et un temps pas terrible. On a même dormi avec la couette en Grèce !

 

 

Départ quelque peu nostalgique de notre camping delphi de Delphes avec sa vue magnifique et son encadrement bien sympathique, parlant le français.

Belle route de montagne autour du Mont Parnasse jusqu’à Lamia puis après plus difficile, surtout pour ne pas prendre l’autoroute jusqu’à Volos ; un vrai jeu de piste. Arrivée dans le Pélion au camping Sikia à Kala Néra avec un accueil pas désagréable en français aussi. Baignade obligatoire dans une eau chaude et bleue et dégustation du Retsina le soir (vin avec des morceaux de résine de pin d’Alep). Bof !

On a hâte de découvrir les magnifiques villages de montagne de cette péninsule.

Photo prise autour du Mont Parnasse

 

Notre site préféré pour l’instant. Le site archéologique est splendide (comme la situation) et le musée est vraiment bien fait. Tout y est ! Il est vrai que pour une fois il existe des panneaux explicatifs en français (et vraiment intéressants) ; c’est d’ailleurs normal , vu que c’est le contribuable français qui a financé l’installation du site avec la reconstruction du nouveau village plus haut, l’ancien occupant le site archéologique. Tout çà grâce à l’école française d’archéologie d’Athènes. En tout cas une visite inoubliable !

Rien d’intéressant au village “moderne” de Delphes, aussi avons nous visité l’après midi le tranquille (et le mot est faible) port de Galaxidi complètement oublié des touristes .

Une devinette pour démarrer : d’où partons nous ?

Une route côtière jusqu’à Mandra quelque fois jolie, quelques plages, mais une profusion de raffineries et de pétroliers puis les paysages changent vers Triva : montagnes,  puis champs cultivés. Une belle pluie d’orage nous accompagne jusqu’à camping Delphi à Delphes vraiment pas mal (on y parle français en plus) avec vue sublime sur la le golfe de Corinthe et la mer d’oliviers de Delphes. Et là on se prépare religieusement pour la visite du sanctuaire de Delphes.

La vue de notre salle à manger .

 

Un petit village de montagne Arachova au dessus de Delphes et en dessous du mont Parnasse et où on peut faire du ski !

Que dire de l’acropole ! Tout a été dit mais c’est vraiment un moment unique et inoubliable (sauf la foule pire que le métro avec évidemment la chaleur en prime). Un moment d’inquiétude quand même quand on a égaré le guide du routard si précieux de Laurence quelques minutes. Drôle d’impression quand même pour l’inclinaison vers l’intérieur des colonnes masquée par un évidement intérieur de celles-ci. Du travail d’orfèvre !

Ne pas rater le nouveau musée de l’acropole : des fragments de frontons superbes, des pièces uniques (tiens il manque une cariatide, ils ont mis un socle vide pour bien marquer le coup) et surtout le 3ème étage très déconcertant notamment pour la frise du Parthénon, grandeur réelle, avec des moulages représentant les pièces manquantes actuellement au British Muséum (encore plus perfides qu’Albion les grecs !). Par contre la grosse architecture du musée ne nous a pas plu (c’est vraiment surdimensionné).

Attention, hors l’été certains musées ou sites, dont l’Agora, ferment à 15h00.

Visite de l’ancien Corinthe bien plus intéressante que prévu avec le temple d’Apollon et la magnifique fontaine de Pirène, sans oublier la rue  de Lechaion. Enfin on n’oubliera pas le lieu du prêche de saint Paul pour lutter contre la dépravation de cette ville (rappelez vous votre cathé avec les lettres de Saint Paul aux corinthiens) sans que cela lui réussisse d’ailleurs. Le musée s’avère lui aussi plus intéressant que prévu. Par contre un peu chaude la visite !

N’oubliez pas de monter à l’Acrocorinthe. La vue sur les golfes sardonique et de Corinthe est sublime. Les trois portes ottomane, franche et byzantine valent le coup d’œil. La partie haute aussi d’ailleurs. Mais avec la chaleur ! Attention fermeture à 15h00.

Accueil très sympa et français au camping “Blue Dauphin” avec de précieux renseignements et conseils pour visiter Athènes. On prendra le train à côté du camping (train toutes les heures à 39 à l’Aller et 00 au retour jusqu’à 21h00 pour 14 euros AR).

Un petit questionnaire pour finir : Avez-vous des origines grecques ? Comparez aux photos suivantes

Au programme de cette journée quelque peu caniculaire du 15 Juin (l’été s’est bien installé cette fois) bain, bronzette, sieste ou sieste, bain, bronzette ou lecture à l’ombre avec orange sur les transats du camping. Resto le soir au joli port de l’ancien Epidaure. Mais très moyen comme souvent dans les restos touristiques grecs (on ne peut pas tout avoir).

Quelques vues de l’ancien Epidaure. Une belle halte.

Traversée rapide et modique à partir de Galatas (1 euro) pour visiter cette très belle cité de Poros qui a gardé son charme et ses vielles maisons blanches entre ciel et mer. Une architecture cycladique. Plus de bateaux et de plaisanciers que d’habitants pour cette île qui a su garder quand même un caractère authentique. Petite visite de Méthana sur la presqu’île (où on a dormi la veille dans un chemin qui fut bien difficile à trouver) avec ses eaux sulfureuses (volcan juste à côté).

Puis de nouveau cette route côtière superbe jusqu’à Archidos Epidravos (le vieux Epidaure) et son camping Nicolas au bord de la plage. Et là sieste, baignade, bronzette sans oublier l’apéro du soir dans le petit port qu’on peut atteindre facilement par un joli chemin passant par un théâtre antique (plus petit que son voisin d’Epidaure), sous les orangers. On se croirait au jardin d’Eden, il nous suffit de tendre la main pour cueillir les oranges. Mon dieu que la vie est difficile !

Un vrai bonheur de se promener tôt le matin dans cette île appelée l’île aux jasmins, après une traversée rapide à partir du petit port de Kosta pour un coût modique de 2 euros. La balade au vieux port est super. Une ambiance particulière et tranquille à découvrir. Par contre vers midi ce n’est plus la même chose dans la ville avec l’arrivée des hordes de touristes (bateaux de croisière) qui envahissent la partie de la ville près du nouveau port. On n’oublie pas le bruit des “motobylettes” dans les rues principales. Mais ça reste quand même une belle île à découvrir, si possible hors des sentiers battus.

Ensuite encore une belle route côtière, pour la plus grande partie, avec toujours des points de vue somptueux jusqu’à Galatas petit port sans beaucoup d’intérêt mais qui nous permettra de visiter l’île de Poros, l’île Salonique la plus facile d’accès.

Couchage sauvage difficile dans la méconnue presqu’île de Méthana (possibilité de rendre un bain “thérapaeutique” accompagné de fortes odeurs de méthane)

 

 

Belle petite route au départ de Tolo en passant par Iria jusqu’à Costa. Des beaux points de vue sur la mer et la montagne. Visite des ports de Portohéli et surtout Ermioni adorable port de pêche tranquille.

Le soir couchage sur le parking de l’église Agios Aimilianos avec une vue sublime sur les îles de Dokos, Hydra et Spetses. On regarde passer les bateaux et le spectacle ne s’arrête jamais ! Et on a même internet. La vie est belle même si la température s’élève sérieusement. Mais le plus c’est la lumière, la lumière …