Les citadelles saxonnes

Les citadelles saxonnes

Des allemands venus du Luxembourg, de Rhénanie et de Saxe (qu’on a par la suite appelés saxons) se sont installés dans cette Transylvanie, une des terres les plus fertiles d’Europe. Ils sont venus, à la demande des rois de Hongrie, peupler les marches de son royaume et arrêter les invasions tatares et surtout turques. Ils étaient 600000 en 1930 et 6000 en 2002  (le président actuel de la Roumanie est ou était d’origine saxonne). Ils ont construit au 13 et 14 siècle des forteresses et des villages à la mode saxonne  (plus de 150) avec une organisation sans faille où chacun avait un rôle précis pour la production des denrées et autres biens, mais aussi pour la défense du village en cas d’attaque. Il y avait aussi un système de peines ou amendes en cas de non respect des règles ou usages (par exemple en cas d’absence lors d’enterrements ou de réunions). Ces manquements étaient bien sur consignés dans les comptes rendu. On peut imaginer l’ambiance ! Ça ne rigolait pas beaucoup chez les saxons !

Cette organisation était vraiment impressionnante !  Par exemple chaque rue formait un “voisinage” avec un chef élu tous les 2 ans avec des réunions périodiques et comptes rendu consultables par tous et gardés dans un coffre spécial. Chaque voisinage avait son cellier et sa place attitrée dans la forteresse en cas d’attaque. Et ces villages pour la plupart sont restés en l’état et sont vraiment magnifiques.

Des images de la forteresse de Rupéa intéressante par sa position et son point de vue (25 Juillet)

DSC_1018DSC_1033

La plus belle et la plus instructive forteresse est sans conteste celle de Viscri (avec son village d’époque) qu’on atteint à partir de Brunesti. On avait pris la route qui part de Dacia mais elle est vraiment mauvaise (et c’est peu de le dire).

DSC_1056DSC_1075DSC_1077DSC_1054DSC_1038

Couchage à l’arrière d’une auberge de chasseurs à 6 km après Dacia gratuit, avec électricité et toilette, et rencontre avec un saxon revenu s’installer dans un village saxon (ses parents avaient été obligés de partir à la fin de la guerre 1940-1945 sinon c’était l’internement en Russie avec 99 chances sur 100 d’y rester). Invitation pour manger le lendemain chez lui.

Pour dormir on a bien fermé les portes à clef. Entre les ours et les vampires !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *