Kavala et la crise
Une route qui suit la mer avec plein d’endroits sympathiques où se poser jusqu’à Kavala, ville vivante et assez sympathique. Il ne reste pas grand chose dans la ville de l’occupation ottomane ( 500 ans quand même jusqu’en 1912) si ce n’est un aqueduc et les restants d’un quartier en dessous du château. Couchage au camping de Kavala cher et mal tenu (une belle plage quand même)
En tout cas depuis qu’on est dans le nord de la Grèce la température est beaucoup plus clémente et il fait très doux.
Par contre, on commence bien à sentir les effets de la crise dans cette ville. Les banques sont fermées et les queues sont importantes aux guichets automatiques pour retirer leur argent (ça donne une drôle d’impression) ; nous n’avons pas osé les questionner mais ils font la queue sans panique et en discutant beaucoup. Autrement les grecs sont réservés pour donner leur avis disons “réel” ; par contre ils n’ont tous (du moins ceux avec qui on a discuté) aucune confiance dans les politiques (tiens donc !) qui ne les soutient pas (la classe ouvrière mais aussi la classe moyenne); A leur yeux ils sont les seuls responsables.
Une ambiance un peu bizarre, dans la mesure où tous les cafés sont pleins comme si rien ne se passait !