Moskenesoy – Rando Munkabu – Reine

Moskenesoy – Rando Munkabu – Reine

Belle rando le matin sans soleil (dommage), mais sans pluie, jusqu’au refuge de Munkabu. Des belles vues et de beaux paysages malgré le temps plus qu’incertain et la boue qu’on retrouve fréquemment ici. Vaut mieux avoir de bonnes chaussures imperméables pour randonner dans les Lofoten !

Après un repos bien mérité visite de Reine, un village ancré sur plusieurs péninsules dans un site exceptionnel.
On s’est quand même payé une bière dans un bistrot sympa de Reine. Mais à 8 € le verre de 25 cl on n’est pas prés d’être éméché !

Demain on change d’île mais on reste toujours dans les Lofoten. Et un une photo du coin des tentes du camping bien chargé ; il fait moins de 10 degrés à 20h30 (10 à 12 cette journée). Le camping sauvage est permis dans les Lofoten mais comme il nous faut de l’électricité pour un peu de chauffage on fait les campings chers et quelquefois sous équipés comme ici à Moskenes.

 

Lofoten – Ile de Moskenesoy

Lofoten – Ile de Moskenesoy

Départ ce matin de Bodo à 11h00, sous un beau soleil qui ne nous quittera pas de la journée (une première depuis notre départ), avec une petite incertitude : aurons-nous de la place sur le ferry car nous n’avons pas réservé ? Ouf çà passe ! Il vaut mieux réserver en plein été (certains sont restés à quai). 3h30  de traversée et déjà de belles vue au départ.

Une arrivée somptueuse au petit port de Moskenes sur l’Ile de Moskenesoy (partie la plus au sud de l’archipel). Les Lofoten, un monde à part et magique, une chaîne de pitons rocheux avec un peu de neige au sommet et des villages remplis d’un charme fou.
L’île de Meskenesoy, la plus méridionale (la plus touristique aussi) offre un paysage rude , voire austère, mais surtout des villages construits sur pilotis d’une beauté !!!!!
Les Lofoten c’est l’univers de la morue (la morue est un cabillaud séché) ; elles y fraient de Janvier à Avril. Elle est partout et ce que les norvégiens apprécient surtout, ce sont les têtes plus filandreuses.  Un norvégien sur trois continue à consommer de l’huile de foie de morue. C’est plus qu’un mauvais souvenir pour moi. J’ai vécu l’époque où les parents donnaient aux enfants une cuillerée chaque soir pour combattre le rachitisme (pas eu beaucoup d’effet sur moi) ; j’en frémis encore !
Visite du magnifique petit port de A au bout des Lofoten. Maaagique !

A A on a retrouvé une plante qu’on avait déjà vu dans le Mercantour. Nos connaissances en botanique sont pauvres. Il s’agit de quelle plante ?

Demain on espère toujours le beau temps pour se faire une petite rando dans la montagne. On croise les doigts !
Au fait, il fait toujours jour à partir de maintenant et on va essayer de faire une photo du soleil de minuit.

 

Route de l’arctique – De Mosjoen à Bodo

Route de l’arctique – De Mosjoen à Bodo

Un départ et une matinée sous la pluie dans des paysages champêtres jusqu’à la montée vers le site du cercle polaire où là tout change. Le paysage devient plus rude et on retrouve des collines bien pelées,  balayées par un vent bien glacial. Un drôle de plateau lunaire !
A partir de cette ligne imaginaire (66°33) le soleil ne disparaît jamais de l’horizon en été.
Evidemment on y retrouve une boutique qui vend tous les produits norvégiens (et même des certificats de passage). Vraiment dommage qu’on ait pas utiliser ce site à expliquer ce qu’est ce cercle !

Couchage à Bodo une ville sans trop d’intérêt,  si ce n’est le ferry qu’on essaiera de prendre demain pour les Lofoten (Moskenes au Sud de ces îles).
Un bel environnement quand même et une superbe église !

Un bonus la photo des panneaux des routes payantes qu’on rencontre partout : six aujourd’hui. Celle là, c’est uniquement pour aller au camping. On an finalement l’impression d’être des vaches à lait. Et curieusement çà me fait penser au Maroc !

 

Vers le Nord- De Namsos à Mosjoen

Vers le Nord- De Namsos à Mosjoen

Pas de pluie aujourd’hui : le pied ! On rejoint la E6, la route mythique de l’Arctique, jusqu’à Mosjoen la porte d’entrée de la Norvège septentrionale. Une route champêtre au début qui change peu à peu avec plus de forêt (sapin et bouleau) et des reliefs de plus en plus nus. Avec bien sûr de la neige et de l’eau.

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Ensuite Mosjoen une ville qu’on a trouvé attirante, avec son vieux quartier Sjogata et ses belles maisons du 19 ° siècle. Très sympa !

Couchage au camping d’Asprenet après Mosjoen. Belle situation près d’un lac mais c’est tout ! Il commence à vraiment faire froid !

 

Vers le Nord – D’Oppdal à Namsos

Vers le Nord – D’Oppdal à Namsos

Une journée à oublier ! Un temps épouvantable : une pluie drue et glacée ! Du coup on a shunté Trondheim et on a continué notre route vers le Nord; Pas grand chose à signaler si ce n’est des paysages bucoliques. Quelques photos quand même lorsqu’on a pu un peu sortir du fourgon.
Couchage au camping de Namsos triste à mourir !

Du spleen ce jour surtout que la météo s’annonce catastrophique pour les deux semaines suivantes. Ce soir on essaiera la salle commune du camping et la télé norvégienne ou un bouquin bien au chaud dans le fourgon avec notre souffleur. Sacrée soirée !
Demain on continue notre route vers le nord et les Lofoten. Après, arrivés à Narvik (encore 800 km), selon la météo (on espère un changement), on verra ce qu’on fait !

On aurait pu voir çà :

De Geiranger à Oppdal

De Geiranger à Oppdal

Départ très matinal du camping 7h00 pour profiter pleinement du magnifique point de vue Gerangermotiv sur le fjord et des autres vues en montant par la sublime route 63 jusqu’à atteindre les 1000 m et la route 15. Personne, un régal !

 

 

 

 

 

Ensuite la route (la 15 vers Oslo) descend peu peu et les paysages deviennent moins austères (plus agricoles). Une belle route encore qui longe plusieurs parcs nationaux jusqu’à Lom, où on s’arrête pour visiter une merveille d’église en bois debout du 12 siècle.
Le bois debout : une technique exclusivement norvégienne. Les murs sont constitués de cadres remplis de madriers verticaux. Des piédroits massifs forment les côtés verticaux, une grosse poutre d’assise la partie inférieure. Les madriers sont insérés dans une gorge de la poutre d’assise. Une poutre supérieure clôt le tout  et supporte la toiture. Unique.
Les peintures elles datent de la réforme (1540). Superbe église à voir comme le temps ensoleillé ; Lom est la ville où il pleut le moins en Norvège et on a même vu de l’arrosage !

Ensuite direction Trodheim par une route qui longe les parcs de Rondale (avec le plus haut sommet de Scandinavie : le Galhopiggen à 2469 m) et le magnifique parc du Dovrefjell  qui abrite des bœufs musqués (réintroduits), des rennes, des renards arctiques, … Pas vus ces animaux et c’est bien dommage ; par contre il existe un parc pour voir les bœufs musqués, mais à 50 € par personne non merci !
Des rochers, de la bruyère, du lichen, de l’eau, pas beaucoup d’autre chose (c’est bien pelé)! Fou comme les paysages ont changé sans arrêt aujourd’hui.
Par contre on a vu le Snohetta (enfin pas trop avec la pluie et le vent), le plus haut sommet du parc tout en rondeur à plus de 2200 m, à partir du magnifique point de vue : Viewpoint Snohetta et sa magnifique oeuvre architecturale (c’est aussi un point de vue) créée par le cabinet du même nom Snohetta (Opéra d’Oslo, Lascaux 4, bibliothèque Alexandrie, une partie du mémorial Word Trade center, …).
Couchage dans un petit camping avant Oppdal simple et pas cher (une vingtaine d’euros) : le Magalaupe. Grosse lessive et grosse galère pour faire sécher !

Demain on file vers la belle ville de Trondheim où on va encore jouer au chat et à la souris avec les routes et accès payants.

 

De Fjaerland à Geiranger

De Fjaerland à Geiranger

Démarrage de Fjaerland (un bel endroit) après avoir laissé quelques livres à un bouquiniste.

Un glacier pour démarrer près de Fjaerland, le Boyabrenn (deux premières photos). Et pour bien voir l’évolution on ajoute les photos du même glacier en 1994 (deux photos) et en 1900 (une) dans l’ordre. Superbe évidemment !

Ensuite direction le fjord de Geirander patrimoine mondial de l’UNESCO ; belle route bien sûr le long des fjords et qui devient exceptionnelle lorsqu’on se rapproche de Geirander. Une merveille cette route 63 qui nous amène au fjord de Geiranger à travers le Geirangermotiv.

Enfin descente vertigineuse sur Geirander (j’espère qu’on arrivera à remonter demain : 10 km à plus de 10%) qui ne vaut que par son site. Du tourisme et des camping cars partout dans cet hameau. Un beau musée quand même sur les fjords et un sentier intéressant (qui part de ce musée) le long du torrent qui se jette dans le fjord. Et du soleil !!!

Demain on quitte (on l’espère) cette superbe région des fjords de l’Ouest Norvégien et direction la Norvège du centre.
Les Fjords : inoubliable ! Un voyage à faire absolument !

 

Fjaerdland – Rando Flatbrehytta

Fjaerdland – Rando Flatbrehytta

Super rando, un peu physique quand même, pour le refuge de Flatbrehytta et surtout pour admirer le glacier Flatbreen (une langue du Jostedalbreen cet immense glacier de plus de 500 km²). Parking payant au départ à Oygard (sauf pour nous bien sûr). Et une première surprise : ni indication, ni balisage. Bon on s’est débrouillé quand même pour atteindre le refuge (2h30) et surtout le glacier. Une merveille encore (je vais bientôt être à cours de superlatif). Pique nique inoubliable au bord de ce glacier.

Ensuite, comme complément, visite du musée des glaciers norvégiens (à coté du camping) intéressant et didactique.

Ce soir au menu pâte au saumon (on est près d’un fjord) et demain on finit la Norvège des fjords par celui de Geiranger, l’un des plus beaux mais l’un des plus visités. On avisera sur place comment éviter la foule !

De Flam à Fjaerland

De Flam à Fjaerland

Départ sans regret de Flam sous le brouillard. On démarre par une route superbe la 243,n à partir d’Aurland pour rejoindre Laerdal plutôt que le tunnel de 24 km de la route principale. Du mal au début avec un brouillard épais qui peu à peu disparaît pour faire apparaître un univers minéral où reste encore de ci de là des plaques de neige. Superbe ! Des lacs évidemment tout le long de cette route magnifique.

Une drôle oeuvre d’art sur la route (dans une grotte bien sûr)

Un ferry ensuite pour traverser le Sognefjord, le plus long fjord de Norvège et le plus profond (1300 m) pour atteindre Sogndal. On rejoint plus loin Fjaerland un endroit enchanteur entre fjord et glaciers (des langues du plus grand glacier continental le Jostedalsbreen d’une superficie d’encore 500 km²). Malheureusement comme tous les glaciers il fond et il devient de plus en plus difficile d’y grimper.

Visite du petit village de Fjaerland, autrefois renommé comme point de départ pour explorer les glaciers, mais qui vu leurs fontes et la création d’une route (on y venait en bateau), a pas mal périclité. Pour revivre, c’est devenu La Mecque norvégienne du livre d’occasion ; on y trouve même des livres en français !

Demain il va faire beau !!! On va essayer d’en profiter pour faire une belle rando et se rapprocher de ces glaciers.

 

 

Flam

Flam

Nuit pluvieuse, matinée pluvieuse et un tour à la ville voisine d’Aurland pour faire réparer la fuite d’huile du fourgon. Ouf ! Ce n’était pas trop grave mais quand même 32 € pour 20 mn (ce n’est pas les tarifs de Yannick le garagiste de Sumène !). En attendant visite de ce village au bord de l’Autrlandsfjorden et de l’église. On respire et on va continuer notre périple ! La journée commence bien !

Et çà continue : pas de pluie l’après midi et on profite pour faire une rando d’une vingtaine de km (jusqu’à Berekvam) dans la vallée de Flam sur une route qui longe plus ou moins la v oie ferrée. Son principal attrait : de magnifiques cascades.

La dernière photo correspond à l’endroit où les Lords anglais pêchaient le saumon.
Nous n’avons pris le train (49 € aller simple par personne) pour ne mettre à mal notre budget. Il faut compter 100 € minimum par jour si on est en camping (notre cas) et 200 € minimum si on prend des locations, et avec çà aucun excès. Je ne compte même pas dedans le coût des péages routiers ; on aura la facture chez nous plus tard.
Au menu ce soir de succulentes pâtes à la sardine qu’on pourra peut être manger dehors. La vie est belle !