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Author: jacky rozo

Vers les Dolomites

Vers les Dolomites

Départ difficile ce 30 Mai les pieds dans l’eau. On continue à suivre le lac jusqu’au bout avec : le relief s’émousse el lac de Côme quitte son côté “Glamour” (ou chic) pour normalement une ambiance plus balnéaire, sauf qu’on ne voit pas grand chose !

Puis une route triste à souhait (une suite de zones commerciales à contempler sous la pluie) jusqu’au Passa d’Aprica (station de montagne). A partir de là la route devient belle et on peut apercevoir les montagnes. Un arrêt à Edolo village de pierre austère, avec comme seule fantaisie son église baroque (et son beau christ).

Après Edolo, la route devient alors vraiment belle, surtout en montant le Passa del Tonale.

Puis enfin les Dolomites après Livo où la culture de la vigne a été remplacé par la culture des pommes Golden “Red Délicious”. Elle est partout jusqu’à 30 km de Bolzano et le Passa di Mandola (descente impressionnante).

Et puis recherche d’un couchage près de Bolzano. Pas facile, il y a du monde partout. On a enfin trouvé une place au Camper Park de Terlan à 20 km de Bolzano. On se retrouve alors dans le Sud Tyrol où on parle plus allemand qu’italien ; on se croirait en Autriche !
Il pleut et demain on ne sait pas trop ce qu’on fera après avoir visité Bolzano et dit bonjour à Otzi. çà devient vraiment “lourd”.

Vers le lac de Côme

Vers le lac de Côme

Un matin bien maussade ce 29 Mai, mais un temps qui va s’améliorer rapidement. Pas de pluie pour visiter Biella, un ravissant petit bourg, avec une belle vielle ville bien intéressante. Il fut surtout connu pour ses boutiques de mode. En tout cas une déambulation bien sympathique.

Par contre on a raté la cathédrale et sa place. On repassera !
Ensuite direction Arona et le lac majeur mais au lieu de voir le lac on a seulement vu une suite de zones commerciales. Du coup direction Varèse, où on a réussi à trouver un lieu où piqueniquer : le cimetière ! Pas facile de se poser dans le coin ! Puis direction le lac de Côme en passant par la Suisse. Géniale cette route qui bord le lac côté Ouest pour les vues, mais pas pour la circulation.

Arrêt au camping de Lenno au bord du lac pour y passer la nuit. Un monde entre le camping d’hier en pleine campagne (on était les seuls itinérants) et celui-ci bourré de touristes ! Toujours pas notre tasse de thé. Mais Lenno est une belle ville (elle fit partie des jardins de Lombardie) avec une promenade en front de lac superbe ; il y règne une belle tranquillité.

Et pour finir la célèbre villa del Balbaniello, star du grand écran. Il y fut fut tournée entre autre la scène du premier baiser entre Analkin Skywalker et la princesse Padmé.

A demain pour de nouvelles aventures

Vers le piémont

Vers le piémont

Départ sous le soleil ce 28 Mai. De beaux paysages et un premier arrêt à Montgenèvre. D’une tristesse sans nom à cette époque, rien d’ouvert. La visite fut rapide !

Puis l’Italie et le Piedmont, avec le regret de ne plus avoir comme avant l’adrénaline du passage de la frontière. Il commence à faire bon, on a gagné 20 ° en 30 km. J’ai mis les sandales !

Enfin arrivée au petit camping de Torrazzo, au pied des Alpes. Un village typique du Piedmont avec en plus des peintures et sculptures partout dans le village. Très sympa !

Puis bain de soleil, bière au bar du camping et une première un repas en dehors du fourgon. Ce soir on remballe les duvets. La vie est belle !
Demain le lac de Côme avec là je pense plus de monde.

Izoard – Briançon

Izoard – Briançon

Ce 27 mai, lever avec un temps correct (ans plus) on passera donc par l’Izoard qui culmine à 2360 m, un lieu mythique pour les amoureux de la petite reine (musée, plaques commémoratives à la mémoire de deux héros du Tour de France : Fausto Coppi et Louison Bobet).
Du grandiose, en particulier lors de la montée dans la casse déserte, un lieu lunaire même avec la neige (roches déchiquetées, pentes abruptes, éboulis). Une montée finale entre quelques congères restantes (le col est ouvert depuis peu).

Puis direction Briançon (ville la plus haute d’Europe à 1321 m) , une ville qui a toujours eu une position stratégique remarquable qui explique le nombre important de forteresses autour. Son fait d’arme est d’avoir résisté en 1815 d’Août à Novembre, après Waterloo, au siège d’une armée austro sarde vingt fois supérieure en nombre ; de cette résistance sa devise “petite ville grand renom”.
Sa vielle ville haute, dominée par la citadelle, est entourée de fortifications élevées par Vauban (encore lui). Des ruelles étroites en forte pente comme du temps de Louis XIV. Une visite qui vaut le coup même si elle fut une fois encore interrompue par la pluie.

La place d’Armes

L’un des plus beaux cadrans solaires baroque des Alpes sur la tour de la collégiale Notre dame

Le pont d’Asfeld (pas celui des Ardennes) qui surplombe la Durance de 55 m

La pluie ne cessant pas (elle continue à l’heure où j’écris) nous nous sommes réfugiés dans le camping municipal très sympa des Alberts où on attend patiemment (plus Catherine que moi) la fin des hostilités pour aller faire un tour.
Demain l’Italie et son soleil. Ciao Italia !

Rando Mont Viso

Rando Mont Viso

Du soleil ce matin du 26 Mai après une nuit bien fraîche ! Un petit peu de la lessive avent de démarrer ; c’est quand même bizarre qu’on salisse moins en voyage ! Puis départ pour une rando dans la réserve du mont Viso qui culmine à 3841m mais en Italie.
Départ du parking de la roche éclatée au bout de la route, à une quinzaine de km du camping, jusqu’au grand belvédère du mont Viso (3h30 AR). Une belle rando pas très dure, quelquefois dans la neige, avec des vues magnifiques. Que c’est bon marcher sous le soleil, de porter un bob, de se tartiner d’huile solaire, de vivre quoi. On en avait perdu l’habitude. Bon on a quand même un peu dérangés quelques marmottes.

Demain on essaie de rejoindre Briançon par le col de l’Izoard (2360 m). On verra bien si le fourgon tient la montée, rude notamment dans la casse déserte et s’il fait beau (ce qui encore moins sûr).

Haut Queyras

Haut Queyras

Ce 25 mai direction le Haut Queyras. Départ par la belle combe du Queyras qui suit le Guil et, premier arrêt à Château Queyras pour voir l’impressionnante forteresse Fort Queyras, construite en 1260 et redessinée par Vauban en 1692.

Puis direction Saint Véran, là le coq picore les étoiles (leur devise). C’est le village le plus haut d’Europe (2040 m) et il est somptueux.
Le plus marquant ce sont les maisons en bois, superbement restaurées. La partie basse en pierre abritait hommes et animaux (dans la même pièce !) et l’étage en bois, le fuste fait de troncs d’arbre empilés et croisés aux angles, surtout le fourrage

Des cadrans solaires un peu partout pas toujours exacts, mais peu importe il s’agissait surtout d’affirmer son statut social.

Des fontaines en bois (une par quartier) pour abreuver le bétail et pour la lessive, sans oublier le four banal (un aussi par quartier). Il existait cinq quartiers, au départ pour limiter les risques d’incendie

Et je ne parle pas du décor plus que magique.

Un enchantement et une visite à ne pas rater !

Puis direction Abries et son camping – caravaneige. Petite rando au départ du camping dans les mélèzes et les genévriers pour aller voir le hameau du Malrif dans une vallée étroite et escarpée et qui se prête assez mal une installation humaine mais c’est ce qui fait le charme du site.

Et pour finir une petite bière avant de rejoindre nos pénates. Il commence à faire bien frais malgré notre petit souffleur et le petit verre de vin. Ce soir on sort les duvets.

Queyras – Val d’Escreins – Guillestre

Queyras – Val d’Escreins – Guillestre

Pas de pluie (pour l’instant) ce 24 Mai. Ce qui est normal au Queyras car c’est une région où le soleil normalement brille 300 jours par an. Du coup rando de trois heures le matin (400 à 500 m de dénivelé) au val d’Escreins (sur la route de Vals), une des premières réserve municipale de France avec de magnifiques vues sur les pics de la Font Sancte (3385 m) et le pic de Panestrel (3254 m). . Une “terre du milieu” dédiée à la rando. Ce val était encore habité jusqu’en 1916 où il fut incendié ; la cause reste inconnue) et seule la chapelle a été restaurée.
Une rando à la recherche des arbres remarquables du val : des mélèzes plusieurs fois centenaires.

Puis comme il ne pleuvait toujours pas un un petit tour en fourgon dans la combe du Queyras pour voir les gorges du Guil, le torrent qui a donné son nom au village.

Quelques images du torrent qui descend du village de Ceillac haut perché.

Et pour finir une petite bière au village avant le retour au camping où il fait toujours frais.
Demain on reprend cette combe pour monter au haut Queyras et ,entre autre, voir à 2030 m d’altitude le plus haut village d’Europe Saint Véran. Vu la température ambiante et la météo prévue pas sûr qu’on y dorme comme on avait prévu !

Vers le Queyras

Vers le Queyras

Ce 23 Mai 2024 un petit changement au programme, le Lautaret étant fermé on rejoindra le Queyras par Bourg d’Oisans, le col d’Ornon (le seul ouvert) avec comme particularité le franchissement de trois gués (heureusement pas d’orage en vue), Gap puis enfin Guillestre au pied du Queyras. Un seul camping à moitié ouvert (le saint James pas extraordinaire), les autres réparant les dégâts de violentes inondations du torrent (voir photos).
Toujours un temps humide (pluie bien sur) avec peu de vue sur les montagnes bien enneigées.
Après une brève installation visite de Guillestre, un village à l’histoire mouvementée, subissant diverses influences au rythme des guerres franco-italiennes et des guerres de religion. Ancienne place forte, le patrimoine reste important, notamment la vieille ville moyenâgeuse. Une belle découverte.

Demain on essaiera de randonner un peu mais on ne pourra monter très haut car au dessus de 2000 m la neige est présente et nous n’avons pas d’équipement.
Pas de pluie ce soir mais il commence à faire frais (on est à 975 m) et on espère un peu de soleil demain.

Une journée à Grenoble (Seyssins)

Une journée à Grenoble (Seyssins)

Belle visite, ce matin du 22 Mai 2024, du musée dauphinois, installé sue les pentes de la Bastille dans le couvent Sainte-Marie d’en-haut. Il inscrit son action dans la relation de proximité qu’il entretient avec les habitants des Alpes dauphinoises. C’est un lieu d’investigation de toutes les périodes alpines. Tout compte fait une bonne entrée en matière de notre découverte de l’arc alpin (1200 km de longueur et quelque 190 000 km² répartis entre la France, l’Italie, la Suisse, l’Allemagne, le Lichtenstein, l’Autriche et la Slovénie).

La sculpture “L’Ecorcée” dans la cour du musée

Trois expos à voir :
– une belle expo “Style et cimes” des photographies de Jacques Henri Lartigue qui traversent le 20e siècle. Son amour du sport lui a fait découvrir les Alpes au temps des premières station de ski. Un amoureux e la mode aussi.

Deux expos sur la vie dans les montagnes alpines, la naissance du ski et son évolution

La vue du musée :

Les bulles :

Rando l’après midi sur les hauteurs de Seyssins interrompue par une bonne “drache”

Demain on file vers Briançon et on espère pas trop de mauvais temps sans trop y croire !

Vers Grenoble et les Alpes

Vers Grenoble et les Alpes

Pas de pluie ce matin du 21 Mai. Au menu le Sud de la Bourgogne et quelques villes industrielles comme Le Creusot ou Montceau les mines . Un arrêt à Cluny, siège du plus grand ordre monastique médiéval d’Occident. Un centre-ville riche en maisons romanes et gothiques, deux églises, un majestueux Hôtel-Dieu et un un musée d’Art et d’Archéologie qu’on visitera au retour de ce voyage. Une belle halte.

Paysage Bourgogne Sud aux environs du Creusot

Musée

Les restes de l’abbaye

Puis direction Grenoble et plus spécialement Seyssins et la maison de la sœur de Catherine (et de son compagnon) après bien sûr avoir évité de rentrer dans la ZFE de Grenoble.
Grenoble d’après l’office de tourisme “est un lieu qui regorge d’art, de culture, de gastronomie et d’activités de plein air“. En tout cas une ville, patrie de Stendhal et de Vicat (l’inventeur de l’hydraulicité des liants comme le ciment et la chaux) qui s’est vraiment développé après les jeux olympiques d’hiver de 1968 (de 50 000 à 150 000 habitants), un peu anarchiquement d’ailleurs.
Ce qu’on remarque de suite : la place importante des vélos (circuler ou se garer en voiture tient de la gageure) et l’omniprésence du tram.
Pas mal de choses à voir en déambulant dans les rues piétonnes et les nombreuses places. Il faut lever les yeux pour repérer les nombreux stucs en ciment dus à Vicat (une particularité de Grenoble) ou autres décorations de façade (comme des éléphants ou …).

La collégiale Saint André au style simple et dépouillé avec sa grande flèche de tuf argenté, équilibrée par quatre clochetons (un signal sur la ville).
A noter à l’intérieur l’étrange chapelle de Notre Dame des suffrages. Une confrérie “œuvre de prière pour le soulagement des âmes du purgatoire”

Les bords de l’Isère avec au fond le massif de la Chartreuse puis Vercors:

A voir aussi le magnifique escalier de la librairie Arthaud (famille de la célèbre navigatrice)

Ne pas oublier de rendre hommage à Stendhal en allant voir sa célèbre terrasse

Et pour finir, le soir, un excellent repas (léger) local préparé par Brigitte la sœur de Catherine : saucisson lyonnais, gratin dauphinois et gâteau à la noix. Miam !