Izoard – Briançon

Izoard – Briançon

Ce 27 mai, lever avec un temps correct (ans plus) on passera donc par l’Izoard qui culmine à 2360 m, un lieu mythique pour les amoureux de la petite reine (musée, plaques commémoratives à la mémoire de deux héros du Tour de France : Fausto Coppi et Louison Bobet).
Du grandiose, en particulier lors de la montée dans la casse déserte, un lieu lunaire même avec la neige (roches déchiquetées, pentes abruptes, éboulis). Une montée finale entre quelques congères restantes (le col est ouvert depuis peu).

Puis direction Briançon (ville la plus haute d’Europe à 1321 m) , une ville qui a toujours eu une position stratégique remarquable qui explique le nombre important de forteresses autour. Son fait d’arme est d’avoir résisté en 1815 d’Août à Novembre, après Waterloo, au siège d’une armée austro sarde vingt fois supérieure en nombre ; de cette résistance sa devise “petite ville grand renom”.
Sa vielle ville haute, dominée par la citadelle, est entourée de fortifications élevées par Vauban (encore lui). Des ruelles étroites en forte pente comme du temps de Louis XIV. Une visite qui vaut le coup même si elle fut une fois encore interrompue par la pluie.

La place d’Armes

L’un des plus beaux cadrans solaires baroque des Alpes sur la tour de la collégiale Notre dame

Le pont d’Asfeld (pas celui des Ardennes) qui surplombe la Durance de 55 m

La pluie ne cessant pas (elle continue à l’heure où j’écris) nous nous sommes réfugiés dans le camping municipal très sympa des Alberts où on attend patiemment (plus Catherine que moi) la fin des hostilités pour aller faire un tour.
Demain l’Italie et son soleil. Ciao Italia !

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