Vers le grand Nord – De Kabelvag à Lapphaugen
Direction le grand Nord. Un temps superbe et des températures qui atteignent même les 20 °. On croit rêver !
Un détour pour voir la cathédrale des Lofoten à Kabelvag entièrement en bois. Étonnante de légèreté.
Puis visite de Svolver, une ville portuaire sans trop de charme, si ce n’est la balade le long des quais. Une ville reconstruite après 1945 comme toutes les villes du Nord de la Norvège qui furent détruites par l’armée allemande. Dans toute la Norvège, on trouve énormément de musées sur la guerre 1940-1945 ; un traumatisme pour les norvégiens.
De nouveau la route, la E10, pour rejoindre la route de l’Arctique (la E6) un peu au dessus de Narvik. Une route magnifique jusqu’au pont (photo) qui relie l’Île d’Austvagoy au continent. Des montagnes aux formes plus douces, des fjords aux eaux turquoise ou bleu profond (le bleu des anciennes cartes postales des années 60) et aussi des tunnels (innombrable). Toujours aussi beau !
Sur le continent çà change. Des forêts un peu rachitiques (surtout de bouleaux), des lacs et des montagnes arrondies avec des sommets enneigés.
Installation au camping de LappHaugen. Un lieu de combat de la bataille de Narvik (super musée de la guerre). Narvik, la seule victoire alliée (français, anglais, polonais et norvégiens) de 1940 à 1943 ; il s’agissait d’empêcher les allemands de contrôler la route du fer. Un fait d’arme de la légion étrangère et des chasseurs alpins français qui débarquèrent pour chasser les allemands de Narvik (pas longtemps d’ailleurs).
On quitte les Lofoten qui resteront pour nous un souvenir inoubliable. Un condensé de la Norvège bien sûr, mais surtout un univers enchanteur et magique !
2 réflexions sur « Vers le grand Nord – De Kabelvag à Lapphaugen »
Superbes paysages, en effet.
Ajoutés au soleil, il me semble que le moral est maintenant au beau fixe et la pluie oubliée (Narvik, bataille de l’eau lourde, cf un msg précédent).
Catherine tu sembles préférer ton smartphone au canon ?
Bonne route !
Catherine ne préfère pas le smartphone, mais le Canon est en rade : les volets de l’objectif ne s’ouvrent plus ! Elle en est marrie !