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Category: Voyage 2017

Albarracin – Rando Pinède Rodeno

Albarracin – Rando Pinède Rodeno

Belle rando de 5 heures dans la pinède Rodeno, dans la Sierra d’Albarracin, en démarrant du camping. Montée pas trop dure par le GR160 pour atteindre la belle forêt de pins de Rodeno, et là, surprise, on se retrouve dans un univers connu : celui des blocs et chaos de la forêt de Fontainebleau mais en plus grandiose et en plus rouge (avec des grimpeurs aussi car c’est un lieu de grimpe bien connu).

Des peintures rupestres du néolithique à découvrir ou deviner ensuite le long du parcours (zone de Navazo), de beaux panoramas et une magnifique descente par le GR10. Une super balade en somme !

Après un petit repos, visite de la ville médiévale d’Albarracin, d’origine arabe. Un charme fou avec ses étroites ruelles pentues, ses maisons rouges avec encorbellement, et ses murailles d’origine arabique qui enchâssent la ville. Un régal !

Et comme dab, tapas et cerveza pour se sustenter (une habitude dorénavant). Le tout à pied du camping bien sûr.

 

De Tolède à Albarracin

De Tolède à Albarracin

Ce vendredi 16 Juin direction le frais des monts universels près d’Albarracin en Aragon.

D’abord la traversée d’une partie de la Castille-La Manche, un vaste plateau de cultures (blé) et de zones arides jusqu’à Cuenca.

Puis, les reliefs arrivent avec la Sierra de Cuenca, et à partir de la traversée de l’Ebre la route devient magnifique jusqu’à Teruel. Des plateaux sauvages et désertiques avec toutes les nuances de rouge comme les rares villages, des paysages déchiquetés grandioses, de la garrigue (oliviers et amandiers), et le vert des vallées  (rio Turia). Un autre univers encore dans la Sierra d’Albarracin. Une variété et un dépaysement qui nous font du bien après la visite de villes surchauffėes ; l’air y est plus doux et on a trouvé un super camping pas cher à Albarracin : le camping municipal avec ombre, place, douche et toilettes impeccables. Et en plus le village est magnifique avec ses superbes remparts (photo demain). La vie est belle !

Demain on randonne dans les monts universels à partir du camping.

Tolède – Corpus Christi

Tolède – Corpus Christi

Ce Jeudi 15 Juin, Tolède est en fête et célèbre le Corpus Christi : la fête-dieu ou fête du saint sacrément (celui-ci est exposé dans un ostensoir d’or à Tolède), le jeudi suivant la Trinité (soit 60 jours après Pâques). Une tradition remontant au XIII siècle. La procession de Tolède est la plus importante d’Espagne et dure plusieurs heures. Défilent bien sûr les religieux (soeurs, frères, curés, moines, enfants de choeur, bonnes oeuvres, communiants, organismes caritatifs, …), mais aussi les corporations,les confréries, les notables, la police, la garde civile et aussi l’armée (les plus applaudis du cortège, surtout par les femmes d’ailleurs !) et tout le monde en “costume traditionnel’. Un monde fou pour voir défiler tout ce qui compte à Tolède (la location d’une chaise coûte 10 €) dans des rues richement décorées (on sort blasons et tapisseries) et sur du pavé couvert de thym. Bien intéressant, mais peut être un peu long (trois heures), sous un soleil brûlant.

Retour au camping et baignade. Demain on essaie d’aller au frais dans les monts universels (drôle de nom) en Aragon du côté d’Albaraccin. S’il continue à faire aussi chaud (plus de 40 degré), on filera vers les Pyrénées.

Tolède 1

Tolède 1

Ce mercredi 14 Juin Tolède, une cité bi-millénaire, superbe, où exista, comme à Cordoue, pendant plusieurs siècles (jusqu’à l’inquisition aux environs de 1495) une coexistence pacifique entre les grandes religions monothéistes, et ceci pour le plus grand bien des habitants et de l’humanité. On ne pouvait que démarrer cette visite par l’ancien quartier juif, avec ses deux synagoges et le musée Sefardi sur les anciens juifs d’Espagne (les sefarades), son église Santos Tome et la plus belle oeuvre du Gréco : “l’enterrement du comte d’Orgaz”, le monastère de San Juan de Los Reyes, son magnifique cloître avec ses dentelles de pierre, et le pont Saint Martin. De bonnes chaussures quand même à prévoir, car c’est pentu et pavé.

La ville est en fête pour le Corpus Christis (fête dieu) et la plus grande procession d’Espagne. Les rues se décorent (fleurs et blasons), mais les places pour voir le défilé vont être cher (les chaises sont déjà installées et cadenassées). On essaiera demain de se débrouiller pour voir çà !

Petit resto avec ensalada, jamon et cerveza puis l’immense et incontournable cathédrale gothique et son musée. Une bonne heure de visite, vu tout ce qu’il y a voir : le choeur immanquable, la chapelle Saint Blaise, et ….

Retour l’après-midi pour récupérer et se baigner car il fait de plus en plus chaud (pas loin de 40 degré) et 41 prévu pour demain. Chaud devant et derrière aussi d’ailleurs !

De Salamanque à Tolède – Avila

De Salamanque à Tolède – Avila

Ce mardi 13 Juin direction Tolède, encore une superbe ville qui en plus va bientôt être en fête (fête dieu le 15 Juin). Jusqu’à Avila pas grand chose, si ce n’est des champs de blé. Puis les formidables remparts d’Avila, une ville forteresse ascétique et mystique avec Thérèse d’Avila, figure majeure du christianisme  (une influence considérable sur les croyants, mais aussi sur les autres comme Rimbaud qui la considérait comme un génie !). Le gris du granit conjugué à l’utilisation de la brique donne aux constructions un air bien sévère et même austère ; et s’y ajoutent les rigueurs du climat (vent constant, neige jusqu’au printempts, été caniculaire).

Une église forteresse (la plus caractéristique d’Europe) bien intéressante, avec un beau retable plateresque (renaissance espagnole) en pierre, des sculptures (toujours en pierre) splendides comme le sépulcre del Tostado, l’utilisation d’un granit ferreux bien coloré, et le musée qui regorge de trésors. La ville par contre est bien triste, comme l’église de Saint Thérèse.

Puis le camping El Gréco de Toléde, bien touristique et avec des prix déjà de saison (31,10 €). Une ambiance qu’on aime pas trop, avec une grosse colonie batave, mais une piscine correcte, car il fait bien chaud (plus de 38 degrés).

 

 

 

Salamanque

Salamanque

Suite de la visite de Salamanque ce lundi 12 Juin et on ne pouvait pas manquer l’université, l’une des plus anciennes (fondée en 1218) et célèbres du monde (surtout pour le droit). Une placette sublime pour y accéder et un portail chef d’oeuvre plateresque, une vraie dentelle de pierre. Visite des salles de cours évidemment, et la plus emblématique, restée en l’état, celle de l’humaniste Fray Luis de Leon. Et à l’étage, après avoir monté un splendide escalier en pierre, la bibliothèque ; la première en Europe avec 48 incunables. Petit tour sur la placette aux escuelas minores (études pré-universitaires) avec un autre portail splendide. A chaque fois de beaux cloîtres aux arcs mixtilignes (brisés) salmantins (de Salamanque).

Un tour au couvent San Sébastian. Tout y est monumental : la façade plateresque bien sûr, les nefs, la sacristie, le retable en bois de Churriguera (créé en 1693 ; 14 m de large et 27 de haut), et l’escalier renaissance en pierre.

Un boccadillo jamon botella (on y prend goût) et un dernier tour dans les rues (calle Bordadores par exemple) et plaza Mayor bien sûr.

Retour au camping par bus dans l’après-midi puis piscina et siesta (il fait bien chaud, plus de 37). Demain on file vers Toledo après un petit bonjour à Thérèse  (d’Avila). Et un orage qui rafraîchit bien l’atmosphère ; on apprécie !

De Mogarraz à Salamanque

De Mogarraz à Salamanque

Ce dimanche 11 Juin, une dernière visite à un de ces beaux villages de montagne de la Sierra Peña : Mogarraz. Une particularité étonnante : sur les murs de chaque maison des peintures représentant les différents occupants. Bien surprenant et réjouissant , comme la promenade dans les vielles ruelles.

La Sierra de Péña, une région à découvrir et où on peut facilement randonner (plein de chemins tous très bien balisés).

Puis direction Salamanque. Des près, des vaches, des taureaux à perte de vue jusqu’au camping Régio de Salamanque, très bien équipé. Un petit en-cas et hop Salamanque, une des plus belles villes d’Espagne. Une ville ouverte et prestigieuse qui a connu son siècle d’or (comme la couleur des pierres d’ailleurs). D’abord le quartier des cathédrales et deux pour le prix d’une : la nouvelle, impressionnante surtout par son aspect colossal, sa façade plateresque (renaissance espagnole) et un incroyable travail de ciselelage pour l’autel (clés de voute), mais le plus beau c’est l’ancienne (qu’on rejoint â la fin de la visite de la cathédrale nouvelle) avec ses superbes peintures murales du 13 ème siècle  (on retrouve le jugement dernier et l’arbre de Jessée) et décorations polychromes. On y est resté pas mal de temps ; il faut dire qu’il faisait trés chaud dehors (plus de 35 degré).

Ensuite La casa de las conchas, bel édifice gothique avec un superbe patio. Et bien sur la Plaza Mayor, un chef d’oeuvre d’unité du style baroque, et aux dire de certains la plus belle place d’Espagne (conçue par Churriguera comme l’autel de la cathédrale).

Un ensemble monumental magnifique, et bien sûr on y retourne demain pour visiter la plus que célébre université, les escuelas Menores et bien d’autres choses.

Balade San Martin del Castañar

Balade San Martin del Castañar

Ce samedi, belle promenade à partir de San Martin del Castañar (dans la Sierra de Peña) “Bosque de Los Espejos” (à peu près le bois des miroirs) d’une dizaine de km (compter 3 heures ou plus selon la chaleur). Le chemin part de San Martin del Castañar, authentique village montagnard bien conservé et qui a su garder ses habitants. Belle plaza Mayor, rues et maisons à découvrir ; chacune avec des détails architecturaux bien intéressants. Un bon plan !

Une belle promenade ensuite parmi les rochers, les châtaigniers, les chênes, mais aussi des sculptures ou autres oeuvres en relation avec les miroirs (on avoue ne pas avoir très bien compri leurs significations profondes). Passage par le beau village de Sequeros tout aussi authentique et par le plus rude village de Las Casars del Conde. Retour à Sant Martin, petite bière glacée (caña), puis récupération au camping car il fait quand même bien chaud (mi ombre mi soleil la balade).

Demain après quelques visites de villages, on se dirigera vers l’élégante Salamanque.

Peña de Francia – La Alberca

Peña de Francia – La Alberca

Rando ce matin du vendredi 9 Juin : le sommet de la Pena de Francia et son monastère à 1720 m altitude en partant du camping. Une montée pas trop difficile avec pas mal d’ombre (1h30 à 2h00 selon votre âge et votre état de forme). Des vues grandioses sur la Sierra et la région le long du chemin et bien sûr au sommet. Rencontre avec ce qu’ils appellent les chèvres de montagne sauvages (des bouquetins ou ?). Des beaux châtaigniers centenaires aussi au début de la marche.

L’après-midi, après un petit repos, l’un des plus beaux villages d’Espagne : La Alberca. De belles et vielles maisons avec des pierres en granit comme soubassement mais aussi en remplissage entre les montants de bois (un petit air de Bretagne surtout avec la présence de calvaires), des colombages, … on n’oublie pas La plaza Mayor et ses galeries à colonnades et son jambon (on en voit partout et à tous les prix ; et il peut être très et même très très cher).  Ici le cochon est roi ; il a même sa “statue” devant l’église !

On peut aussi envisager cette balade comme une belle promenade architecturale en regardant par exemple les différents linteaux tous gravés, les porches, les colonnes, les différentes sculptures, … Une belle visite en somme !

De la vallée de Vera à la Sierra de la Pena de francia – De Jarandilla à La Alberca

De la vallée de Vera à la Sierra de la Pena de francia – De Jarandilla à La Alberca

Ce jeudi 8 Juin, toujours l’option nature pour rejoindre le parc de la Sierra de Francia (La Alberca) et la Castille-Léon et le début du plateau de la Mesetà à 900 – 1000m d’altitude. Un climat particulier ce plateau : “9 mois d’hiver et 3 mois d’enfer”. Pour l’instant il fait encore frais au camping La Sierra Francia (très sympa) près de La Alberca. Des chants d’oiseaux, le bruissement du vol des abeilles, un bel endroit en somme. On prèpare déjà  la rando de demain pour monter au point culminant à 1650 m.

Auparavant pour y arriver en partant de Jarandilla, d’abord la vallée verte de la Véra, puis le rude pays escarpé des Hurdes (montagne, schiste, cultures en terrasse) avec un arrêt à Casa de Palomero : bien austère, avec la particularité  d’avoir sur les plaques indicatives des rues une croix, un croissant ou une étoile selon la religion de la communauté qui y habite. Puis une magnifique route qui suit le cours du Batuecas (petite marche sympa) et monte ensuite d’une façon spectaculaire jusqu’au plateau et La Alberca.